dimanche 23 août 2015

Renforcer l’industrialisation des pays de la zone franc par le développement et l’appropriation des TIC


Présentation d'une étude de DB CONSEILS portant sur l'externalisation d'une entreprise européenne en Zone Franc. Les objectifs professionnel et commercial sont : le développement des contenus et des services liés aux TIC sur les marchés camerounais et congolais.


Rôle d’une filière TIC dans les 3 pays


Comment renforcer l’industrialisation des pays de la Zone CEMAC par le développement et l’appropriation des TIC au Cameroun, Congo-Brazzaville - Congo-Kinshasa ?


Une étude a été commandée en 2014, pour analyser le degré de faisabilité d’une stratégie industrielle encourageant le développement des contenus et des services liés aux TIC, dans ces 3 pays. Cette mission a permis au cabinet DB CONSEILS de disposer  d’éléments de connaissance et de compréhension sur le développement d’une filière TIC (ensemble des technologies issues de la convergence de l’informatique et des techniques évoluées du multimédias et des télécommunications, qui ont permis l'émergence des moyens de communication plus efficaces, en améliorant le traitement et la mise en mémoire, la diffusion et l’échange d’information) par pays et d’une grappe d’entreprises dans les différents marchés de la zone CEMAC au fort potentiel (Cameroun, Gabon, Congo-Brazzaville…). 
Nous vous invitons à en prendre connaissance afin de voir dans quelle mesure nous pouvons partager et exploiter son contenu.

En effet, le développement d’une filière TIC, doit offrir l’opportunité, à ces derniers, de diversifier leur économie, de stimuler l’ensemble des secteurs économiques et de favoriser la cohésion sociale. Une filière TIC par pays permettrait, en cascade, de renforcer la croissance, la compétitivité, l’efficacité de l’ensemble du tissu industriel et contribuerait à développer des bassins d’emplois, améliorer l’attractivité des territoires.
La demande du client envisageait l'externalisation d'une entreprise européenne en Zone Franc avec pour objectif le développement des contenus et des services liés aux TIC sur ces marchés.


Pourquoi une filière TIC dans chaque pays et au niveau sous-régional ?


Parce qu’il est possible, en intégrant les stratégies nationales de développement des TIC existantes dans les pays de la zone franc, de réunir celle-ci dans un cluster régional visant à jeter les bases d’un cluster autour de la dynamique de « grappe TIC nationale » avec pour orientations prioritaires:
  • Construire une vision à long terme partagée (et stable),
  • Assurer une approche entrepreneuriale via le marché,
  • Asseoir la reconnaissance et l’appui des décideurs nationaux, en mobilisant des structures et des moyens logistiques tout en offrant des dispositifs d’accompagnement et de financement
  • Mettre en place des moyens de communication et d’information modernes et performants
  • Susciter une collaboration soutenue avec la recherche publique et privée
  • Assurer la synergie et la mutualisation autour de projets communs et fédérateurs.
  • Le renforcement d’infrastructures de haut débit et très haut débit grâce à l’arrivée de la fibre optique (notamment dans le réaménagement et la création des champions nationaux du secteur)
  • Le développement des usages et des services numériques pour les entreprises de tous les secteurs et avec une approche spécifique pour les entreprises de la filière TIC.
  • La création des missions des TIC pour conduire une démarche d’ingénierie.
  • La réflexion sur la rédaction d’un « Livre Blanc pour la Société de l'information par pays et au niveau sous-régional».

  1. secteurs distributeurs de TIC (commerce de gros de matériels informatiques)
  2. secteur des services des TIC ( télécommunication, services audiovisuels, services informatiques).

les avantages (sur le plan des systèmes d’information, organisationnel, commercial, professionnel), de leur investissement ainsi que les limites (problèmes d’ergostressie, de rentabilité, coût du matériel, logiciel, l’entretien et maintenance des équipements, la formation professionnelle, fracture numérique géographique, etc…) de ceux-ci.

  • 25 % des entreprises sont mono-activité et 80 % appartiennent au secteur tertiaire.
  • 94 % sont des TPE (inférieures à 10 salariés) et 69 % n’ont pas de salarié.
  • 52 % ont l’intention de recruter dans les 2 ans à venir (à Bac+2 pour 41 % et à  Bac+5 pour 39 %).
  • 64 % ont établi leur marché dans leur ville d’origine (Pointe-Noire-Brazzaville, Kinshasa-Lubumbashi, Yaoundé-Douala) 47,5 % sont sur un marché en croissance.
  • 15 % seulement connaissent de réelles difficultés.
  • 62,5 % envisagent de faire évoluer leur stratégie, par l’intégration d’innovation et de technologie (59 %) ou le positionnement sur des marchés de la sous-région (21 %).


1. Enjeux


Pour chaque État de la zone franc, il s’agit d’abord individuellement, puis collectivement de profiter des conditions actuelles (fin du cycle économique hérité de la guerre froide) pour développer par palier de rentabilité régional, un pôle d’intégration, un centre collectif d’industrialisation et de formation aux TIC. L’axe principal retenu d'implantation tourne autour du plan d’actions assorti au Schéma l’Intelligence territoriale aussi bien dans ses aspects offensifs, défensifs, qu’en termes d’anticipation, de sécurisation, de prospective et de veille technologique.


L’économie numérique (télécommunications, industries du numérique, audiovisuel, services informatiques et services en ligne) représente aujourd’hui, un des secteurs les plus dynamiques de l’économie mondiale. Dans la plupart des pays africains, son taux de croissance est le double de celui de l’ensemble de l’économie. Les investissements dans l’économie numérique démultiplient les gains de productivité et accroissent la compétitivité de l’ensemble des autres secteurs de l’économie. La structuration de la filière TIC par pays, passe par l’adaptation de la chaîne de valeur au niveau de développement réel (recherche, formation, incubation, mise à disposition de soutien financier, disponibilité d'infrastructures suffisantes en haut débit).


Pour les pays de la CEMAC, le développement de ce secteur, comme sa structuration, constitue un enjeu d’avenir pour leur développement économique, social et culturel. Source d’emplois qualifiés, il repose sur la compétence des hommes et la création de richesses numériques. Il sait s’affranchir des handicaps géographiques et des contraintes politiques, et correspond à un modèle de développement durable compatible avec les enjeux d’une société de la connaissance et du savoir grâce aux programmes politiques d’émergence économique d’ici à l’an 2035 mis en oeuvre par la plupart des gouvernements des pays de la zone franc. Le contexte est donc propice, le besoin réel, le marché en voie de professionnalisation, l'expertise en cours d'installation, les conditions technique et d'exercice en cours de réalisation.


2. Contexte de la démarche


Depuis 2008, les pays de la zone franc se sont fortement engagés en faveur du développement des TIC. Ils ont ainsi lancé différentes initiatives en faveur des entreprises de la filière des Technologies de l'information et de la Communication notamment par :


L’étude de la filière TIC dans les 3 pays


Le développement des services infrastructurels que sont l’énergie, l’ingénierie publique (BTP, Immobilier), les technologies de l’information et de la communication (TIC), et les transports est d’autant plus important qu’il conditionne l’industrialisation des économies de la Zone franc (ZF) et donc leur croissance future. Une meilleure prise en compte de l’espace régional devrait donc appuyer la réalisation d’infrastructures à dimension internationale, cellesci produisant, par la suite, des économies d’échelle et/ou de club (en d’autres termes, l’utilité du réseau croît avec le nombre d’abonnés). Par ailleurs, lorsque les services produits par ces infrastructures ont des caractéristiques proches des biens privés (ce qui est notamment le cas des TIC), l’intégration régionale pourrait stimuler la concurrence en élargissant le nombre d’offreurs. La qualité des prestations en serait améliorée et le prix de ces services devrait baisser.


L’étude de la filière TIC dans les 3 pays (Cameroun, Congo-Brazzaville – Congo-Kinshasa) réalisée en 2014 par DB CONSEILS répond à ces enjeux stratégiques.


Le but de l’étude était de fournir des éléments d’aide à la décision stratégique de l’entreprise cliente sur les potentialités des marchés-cibles, 


L’objectif était de déterminer avec précision les facteurs favorisant l’implantation des prestations de services des TIC (facteurs économiques, sociétaux, culturels, techniques, commerciaux), ainsi que les indicateurs pays par pays de développement des TIC sur les marchés-cibles.
 
Cette étude a démontré qu’il existait dans ces pays, un creuset d’entreprises œuvrant dans le secteur des TIC et capables de créer des services numériques de qualité, prompts à stimuler les activités économiques et à participer au développement social et culturel de ces territoires. L’état des lieux réalisé (issu de la consultation des entreprises du secteur) a permis d’élaborer un premier référencement et un éclairage sur les domaines d’activités constitutifs de la filière TIC (à partir de la nomenclature arrêtée). La filière TIC dans ces pays compte environ 200 entreprises et un potentiel de 850 emplois. Un secteur en pleine croissance. Un tableau a été établi pour mieux caractériser la répartition des entreprises dans les domaines d’activité identifiés par la nomenclature.


L’étude a mis ainsi en évidence que la filière TIC, dans ces pays, est caractérisée par deux activités principales : services informatiques & télécom (42 %) et le développement Web (11 %), soit au total plus de la moitié des entreprises de la filière TIC.

La topologie des entreprises peut être décrite en quelques éléments clés :

  • Malgré leurs sous-tailles critiques  et la faiblesse des structures, elles sont globalement actives et dynamiques sur leur marché :
Globalement :


L’étude réalisée a mis en évidence une forte demande des entreprises de la filière en personnel qualifié, financement, incitation fiscale, accompagnement étatique, un cadre juridique approprié et un centre de formation continue. 
Aujourd’hui plusieurs école en management propose des formations complémentaires ouvrant sur des métiers relevant de l’Informatique et des TIC.
La filière TIC dans ces pays apparaît comme dynamique et en pleine croissance. Elle porte en elle des « success stories » qui ont su se faire une place sur leur marché qu’il soit local, national ou sous-régional.  

Ces entreprises TIC savent se distinguer par des services sur-mesure adaptés aux marchés locaux, ce qui renforce l’exigence d’une main d'oeuvre qualifiée, ou permet d’envisager des recrutements qualifiés.
Toutefois, il ressort de l’étude que la sous-taille critique des entreprises, la faiblesse des infrastructures, le faible accès aux crédits, l’absence d’une politique rigoureuse gouvernementale dans le développement des infrastructures de collaborations qu’elles nouent entre elles, constituent des freins à leur développement et à la conquête de nouveaux parts de marché.
Par ailleurs, le positionnement de l’offre numérique des entreprises TIC essentiellement tourné vers le marché local (en grande partie nourrie par la commande publique) limite leur développement. Si à court terme la viabilité du secteur n’est pas en péril, une action structurante s’impose pour donner l’impulsion nécessaire à l’émergence d’une filière TIC par pays susceptible de conquérir de nouveaux marchés sous-région et de structurer un secteur économique au fort potentiel. 
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Sylvie ROCHARD - Responsable de projets et événements
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