lundi 17 mars 2014

L’Union Européenne et l’Afrique : les MULTIPLES ENJEUX des accords de libre échange



L'UE et l'Afrique sont en train de signer des accords de libre échange commercial mais hors matières premières pour pénétrer les marchés européens,  il faut que les produits correspondent aux normes d'hygiène et de sécurité. Les pays africains sont-ils prêts à relever le défi ?

Patrice PASSY - Consultant en Intelligence Economique

La situation actuelle

Un exemple : La Commission européenne est en train d’augmenter la pression sur la Communauté des Etat d'Afrique de l’est (EAC) pour qu’elle signe l'accord de libre-échange appelé accord de partenariat économique avec l'Union européenne. Jacques Wunenburger, chef de l’Unité de l'accord de partenariat économique (APE) à la Commission européenne (CE), a déclaré à IPS: "Si aucun APE n’est conclu, ces pays seraient alors logés soit sous "le Système de préférences généralisé" ou sous l’option "Tout sauf les armes", puisqu’il n'existe aucun autre instrument commercial disponible".  Ces deux options entraîneraient plus de règles d'origine strictes et des droits plus élevés sur les importations de l'UE qu’un APE, a-t-il affirmé, accablant les entreprises qui achètent des machines et des biens d'équipement de l'Europe. L'APE provisoire, également appelé APE-cadre (FEPA), est la première étape juridiquement contraignante vers un APE complet, un nouveau cadre commercial qui remplace le système commercial préférentiel, non réciproque entre l'UE et les Etat d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) qui a expiré en 2007. Les négociations sont bloquées à cause des craintes des pays africains à l’exception du Ghana, de la Côte d’Ivoire, du Cap-vert et du Nigéria, concernant la réduction de l'espace politique, la baisse des recettes tarifaires, et les dommages causés à l'industrie locale du fait des importations de l'UE. L'aide de compensation a été également une source de conflit.

Les intérêts en présence : l'Union européenne

L'Union Européenne, en tant qu'acteur et initiateur du mouvement de partenariat économique, ne peut tirer de la signature d'un APE avec l'Afrique que des avantages, d’où l’impatience face à la montée en puissance de la Chine, de l’Inde, du Brésil. Il semblerait en effet que la signature d'un APE avec les pays ACP soit économiquement, culturellement et politiquement très intéressée de la part de l'UE.

·         Tout d'abord, cela redorerait sa position dans le système international étant donné que les APE constituent des instruments commerciaux tout à fait innovateurs en ce qui concerne la coopération commerciale Nord-Sud.
·         Deuxièmement, la signature d'un APE représenterait un moyen parmi d'autres pour l'Union Européenne de mettre en avant ses bonnes volontés en matière de gouvernance et de développement socio-économique, disposant ainsi d’un moyen de pression politique efficace.

·       Enfin, la mise en place d'un APE régional avec notamment l'Afrique de l'Ouest constituerait une excellente façon pour l'UE de maintenir sa présence et son poids à la fois culturel et économique en Afrique.

L'accord de partenariat économique en cours de négociation avec les pays ACP devrait modifier en profondeur le régime commercial jusqu'alors en vigueur entre l'Union Européenne et les pays ACP. En effet, la coopération commerciale entre l'Union Européenne et les ACP tire ses origines des Accords de Yaoundé (Cameroun). Ces accords ont été négociés dans la foulée des décolonisations. Ils visaient à prolonger les relations commerciales privilégiées entre les puissances coloniales et leurs anciennes colonies. Ils permettaient donc de sécuriser l'approvisionnement de l'Europe dans certaines matières premières tout en sécurisant les débouchés des anciennes colonies. Ces accords ont été suivis par les Conventions de Lomé signées pour la première fois en 1975. Quatre Conventions se succéderont afin d'adapter la coopération entre la CEE, à l'époque, et les pays ACP aux variations du système mondial. Ces Conventions ont avant tout cherché à promouvoir des relations privilégiées entre les deux régions mais en affirmant vouloir bâtir un nouvel ordre économique international. Le régime commercial alors instauré, s'est appuyé sur des concessions commerciales accordées par la CEE aux pays ACP alors même que, les marchés des pays industrialisés restaient, à l'époque, très protégés par des droits de douane.

Les pays africains sont-ils prêts à relever le défi ?

Patrice PASSY - Consultant en Intelligence Economique

La question centrale à laquelle l’Afrique devrait répondre avant de s’engager dans un accord commercial de libre-échange avec la première puissance commerciale du monde, quel que soit le niveau d’asymétrie, de réciprocité, les programmes d’accompagnement ou l’assistance financière promis, est de savoir si ses structures de production industrielles sont suffisamment matures pour s’ouvrir définitivement à la compétition avec l’Europe ; si son agriculture est prête pour ce niveau de libéralisation ; si son secteur des services peut se payer le luxe d’être ouvert à l’Europe dans un contexte où les régions du continent n’ont même pas encore de réglementations communes dans de nombreux domaines ?

Pourtant, un dirigeant du continent y a déjà apporté une réponse satisfaisante à laquelle nous devrions prêter attention : «  les nouveaux accords de partenariat économique prétendent démanteler les protections tarifaires et instaurer une parfaite égalité de compétition entre des économies européennes et africaines totalement asymétriques. En clair, cela revient à consacrer et accentuer un déséquilibre de fait et à livrer totalement les marchés africains aux produits européens subventionnés. Non seulement l’industrie africaine n’a pas la capacité et les structures qui lui permettraient de répondre même à une forte demande européenne, mais ce nouveau dispositif de désarmement tarifaire imposé par le libre-échange entraînerait immédiatement d’énormes pertes de recettes douanières pour nos pays : or les recettes douanières constituent entre 35 % et 70 % des budgets des Etats africains. Selon une simulation du Centre d’étude et de recherche sur le développement, entre 2008 et 2015, les pertes de recettes fiscales du Sénégal, si notre pays adopte ce système, passeraient de 38 à 115 milliards de francs CFA. Récemment, le président du Nigeria, opposé aux APE, m’indiquait que son pays perdrait près de 800 millions d’euros par an » Président Abdoulaye Wade, in Passerelles, Vol. VIII n° 5, Nov-Dec 2007.

Hors matières premières, dans quels secteurs l'Afrique pourrait avoir un avantage comparatif par rapport aux produits manufacturés en Europe ?

Patrice PASSY - Consultant en Intelligence Economique


A mon avis aucun. Les programmes de développement que les experts du continent s’évertuent à élaborer pour les annexer à l’accord sont ce que les communautés régionales doivent de toute manière réaliser, avec ou sans APE. Le développement des régions et du continent sera un processus nécessairement endogène et auto-entretenu. Du Plan d’actions de Lagos au NEPAD, de nombreuses initiatives ont été prises à l’échelle du continent pour jeter les bases de l’intégration, de la croissance et du développement. L’Europe y a contribué bon an mal an, à la mesure de ses ambitions, de ses stratégies et de ses intérêts pour le continent. Le résultat est aujourd’hui ce qu’il est. Il serait illusoire cependant de penser que ce que l’Europe n’a pu réussir à réaliser, dans un contexte autrement plus favorable, elle pourrait le faire maintenant. Sa contribution, comme par le passé, viendra seulement compléter les efforts autonomes du continent pour financer son propre développement.

lundi 3 mars 2014

LES SIX OUTILS OPÉRATIONNELS ET TECHNIQUES POUR UNE INTELLIGENCE DÉPARTEMENTALE AU CONGO

FACE AUX PROJETS STRUCTURANTS AU CONGO-BRAZZAVILLE

DB CONSEILS VOUS ACCOMPAGNE DANS LA MISE EN OEUVRE D'UNE ARCHITECTURE D'INTELLIGENCE DÉPARTEMENTALE au KOUILOU
Par Yvonne LIEU TCHENG
Sylvie GUERRY
Patrice PASSY

Pourquoi ?

La mise en réseaux des entreprises se fonde sur une écoute des demandes des dirigeants et non sur leurs besoins présupposés ou attentes interprétées. Pour qu’un réseau d’entreprises se structure et se développe sur le département du Kouilou, il est indispensable que les chefs d’entreprise se mobilisent à travers les structures existantes, décident de sa stratégie et s’engagent pleinement dans sa mise en œuvre (financièrement, économiquement, intellectuellement).

Toutefois, pour apprendre à se connaître, à se prescrire, à coopérer et à mutualiser des ressources en plus des freins culturels, les dirigeants d'entreprise, du département, les acteurs politiques nationaux, ne peuvent s’affranchir d’un animateur, clef de voûte du système et de la relation du réseau à son environnement. Les structures nationales, ne pouvant être juge et parti, se voient dans l'obligation technique pour un meilleur résultat de le confier à une structure indépendante. 

Cette démarche qui réunit des individus autour d’une stratégie partagée (valeur ajoutée de la structure indépendante en charge de l'intelligence départementale) s’inscrit dans un système porteur de synergies, dans lequel le chef d’entreprise passe d’une logique individuelle, voire individualiste à une dynamique collective. Pour la première fois au Congo, les individus, les entreprises, se surpassant doivent passer d'une logique de raisonnement en silo à une réussite en réseau. 

De l'intelligence individuelle du congolais à l'intelligence collective des congolais: 

  • un dépassement impératif face à la concurrence étrangère et aux projets structurants dans le département du Kouilou

1-Mettre en place un réseau d'entreprises congolaises par connivence d'intérêts

Un réseau se construit dans la durée suivant un parcours qui requiert un temps certain, une expertise avérée, car la confiance qui s’instaure entre les entreprises ne se décrète pas et les effets concrets sur les entreprises et in fine sur les territoires ne deviennent visibles que sur le long terme. Pour que le système fonctionne et se développe, il faut veiller à ce que la dynamique du réseau ne soit pas rompue et qu’elle soit en adéquation avec les besoins évolutifs des entreprises, aux stratégies des entreprises concurrentes sur place, aux moyens de l'Etat et à la vision économique du territoire.

Il est également nécessaire d’anticiper une stratégie de sortie fondée (ces projets ont un début et une fin) sur un modèle économique donnant au réseau les moyens d’aller vers une autonomie totale, voire quasi-totale des entreprises, car un réseau d’entreprises n’a pas vocation à être soutenu indéfiniment. Plus un réseau d’entreprises se revendiquera indépendant, plus il devra démontrer sa capacité à devenir autonome financièrement. Les outils, la méthodologie et l’expertise que peut lui apporter DB CONSEILS contribuent à en faire un système viable, dynamique et performant qui doit lui permettre aussi de devenir à terme autonome et pérenne. Dans tous les cas, il faut s’assurer que le réseau se dote d’une structure d’animation légère et non bureaucratique, qui ne nuise ni à son développement, ni à son autonomie ni à sa pérennité.

Comment ?
  • Organisation d'une gouvernance économique territoriale des entreprises du département du Kouilou
Outil

Le pack Kouilou 2020
  • Programme départementale de formation de mise en capacité des entreprises, de développement des tailles critiques, de recherche de financement des entreprises, de coopération interentreprises, de transfert de technologie...

L'organisation d'une gouvernance économique territoriale que propose DB CONSEILS vise  au renforcement de la performance des entreprises de Pointe Noire et à dynamiser le territoire sur lequel ils évoluent.

  • C’est donc un accélérateur de développement, un moyen de faire grandir les entreprises à travers la mise en œuvre de projets collectifs. L'Intelligence Départementale face aux projets structurants que nous proposons va devenir alors la boîte à outils du chef d’entreprise du département qui y trouve les réponses adaptées à leurs besoins (besoin de mise à niveau des entreprises, mise en capacité, renforcer sa présence sur le marché domestique, obtention des financements, soutien de l'Etat, fourniture et/ou accès à l'information stratégique,  diversifier les activités économiques des entreprises…).


Le Programme départementale de formation de mise en capacité des entreprises, de développement des tailles critiques, de recherche de financement des entreprises, de coopération interentreprises, de transfert de technologie...n’aura de sens que par rapport aux effets qu’il produit sur les entreprises et sur les territoires, généralement visibles sur le long terme. Il est donc important que les arbitrages en matière d’accompagnement soient faits suivant les éventuels impacts des réseaux sur les entreprises et les territoires. Cela suppose de la connaissance (maîtrise de l'outil technique, maîtrise de la démarche méthodologique, du discernement et une anticipation sur les mutations à venir, que DB CONSEILS est en mesure de fournir:

Avec quoi ?
  • L'Intelligence Départementale au KOUILOU
  • Le schéma directeur des réseaux d'entreprises congolaises pour les grands projets, les zones spéciales économiques...
Les réseaux d’entreprises sont composés d’entreprises qui portent le développement économique local et constituent des relais pour les autres entreprises du territoire. Ils attirent et rassemblent des dirigeants qui font preuve d’un esprit d’ouverture et d’échanges vers le monde extérieur, dépassant souvent les propres intérêts économiques de leur entreprise. Ils constituent non seulement une plus-value pour les entreprises, mais également pour le territoire sur lequel ils sont implantés et pour la structure qui les accompagne.

Manager des réseaux d’entreprises, c’est non seulement accompagner un plus grand nombre d’entreprises, mais c’est aussi adapter l’offre de services au plus près des demandes du terrain des grandes multinationales opérant au Congo, comme TOTAL dans le cadre de son programme "local content". Le projet d'Intelligence Départementale au KOUILOU est en effet un moyen adéquat pour améliorer la connaissance que doivent avoir l'Etat, le département, les entreprises étrangères et les locales etc..., des besoins de leurs ressortissants ; des attentes des entreprises, c’est un formidable laboratoire d’analyse des demandes des entreprises, de la réponse de l'Etat, des ressources disponibles, de l'existant, des points de fragilité et de vigilance. 

Notre métier est d'apporter des outils d'amélioration continue de l'offre de l'Etat et du département ainsi que de la mise en capacité permanente des entreprises locales face aux exigences de plus en plus élevées des projets structurants.

Avec quels outils techniques (projet pilote pour le département du Kouilou) ?
  • Management des réseaux d'entreprises au KOUILOU: outils techniques et opérationnels
  • Création de l'observation économique du Kouilou
  • Création des plates-formes collaboratives sectorielle et transversale
  • Cartographie d'entreprises, cartographie décisionnelle et informationnelle en vue d'une "base de maillage" des entreprises à travers des points de convergence, de divergence, des attentes, des besoins liés à une filière, un territoire, une thématique commune, un métier... 
Avec qui ?
  • Les entreprises locales
  • Le département et les structures locales
  • Les ministères de tutelles
  • Les partenaires internationaux
  • Les entreprises étrangères
Objectif: vous accompagner dans la mise en place d'une gouvernance économique partagée. 


Il est en effet indispensable que les acteurs territoriaux (CCIAM, collectivités locales, services déconcentrés de l’Etat, centres techniques, partenaires étrangers, multinationales…) coopèrent entre eux et s’inscrivent eux-mêmes dans une dynamique de réseaux. 

DB CONSEILS se propose de vous accompagner dans la mise en oeuvre de la démarche constructive de gouvernance globale des réseaux d’entreprises locales face à la concurrence des entreprises étrangères aux côtés des autres acteurs du territoire

Où ?
  • A Pointe-Noire - Brazzaville
Quand ?
  • A partir de mai 2014

MISE EN OEUVRE D'UNE     ARCHITECTURE D'INTELLIGENCE DÉPARTEMENTALE au KOUILOU

NOS OUTILS TECHNIQUES ET OPÉRATIONNELS


OUTIL OPÉRATIONNEL 1
PARTIR DE LA DEMANDE DES ENTREPRISES POUR CRÉER UN RÉSEAU ENTREPRISES

UN RÉSUME DES VIEILLES PRATIQUES EN COURS AU CONGO : portage par un acteur politique, circulation et gestion tribale de l'information, système d’inter connaissance pour l'attribution d'un marché, trafic d'influence, mobilisation d’un collaborateur d’un ministre, choix d'entreprise sur des bases non concurrentielle, expression de quelques entreprises en proie à l’isolement, réalisation d’études filières ou sectorielles confortant la nécessité de s’investir sur le dossier, besoin émanant de la demande d’une collectivité, d'un ministre, guerre de chapelles, guerre des chefs, confusion d'intérêts et des rôles, continuer la liste est cruel…Il est temps de passer des intérêts individuels à la réussite collective...

L'INTELLIGENCE DÉPARTEMENTALE AU KOUILOU EST UN CHALLENGE COLLECTIF
Il est donc impérieux que la création et la structuration du réseau s’appuient sur une demande exprimée par les entreprises, la collectivité, les entreprises étrangères, les investisseurs, et non sur leurs besoins présupposés ou les calculs visant la satisfaction d'intérêts individuels. C'est un travail lourd et complexe de mutualisation de la demande et des intérêts grâce à un dépassement collectif avec un nouvel état d'esprit. Il est en effet indispensable de vérifier auprès des entreprises nationales et étrangères, de la collectivité,  des investisseurs, que le besoin existe vraiment et qu’il a bien été identifié selon des critères techniques conformes aux règles de l'art, en réalisant une enquête ou en réunissant quelques chefs d’entreprise représentatifs. C’est sur cette base et après validation technique que la demande est réelle qu’une étude-projet sera élaborée.
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OUTIL OPÉRATIONNEL 2
INTELLIGENCE DÉPARTEMENTALE AU KOUILOU
 LE RÉSEAU DES RÉSEAUX ENTREPRISES LOCALES ET CONTRIBUER AU MAILLAGE DES RÉSEAUX D’ENTREPRISES EXISTANT 

Pour qu’un réseau se développe cette intelligence départementale, il est nécessaire qu’elle s’inscrive dans une démarche d’ouverture et de partenariat ; sinon, il y un vrai risque d’immobilisme pouvant conduire à son implosion et à sa disparition. Aussi, afin de mettre en commun différentes expériences, de faire émerger des partenariats entre acteurs, de structurer certains secteurs d'activités, il est indispensable d’engager une dynamique inter-réseaux. Cette démarche s’inscrit dans une logique territoriale, maillant les bassins d'activités qui ne seraient pas couverts par des réseaux. Elle vise également à connecter les réseaux entre eux, offrant à leurs membres la possibilité de nouer de nouveaux contacts, trouver des pistes de collaborations, voire recomposer certaines chaines de valeurs
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OUTIL TECHNIQUE 3
LE SCHÉMA DÉPARTEMENTAL DES RÉSEAUX D’ENTREPRISES: RÔLE, INTÉRÊT et MISE EN OEUVRE

Il s’agit ainsi de construire une vision cohérente des actions à mener en faveur des réseaux d’entreprises, en établissant un diagnostic qui identifie :
  1. l’ensemble des réseaux d’entreprises actifs au niveau départemental (activités, sectoriels, thématiques, locaux…) ;
  2. leur degré de maturité (phase d’émergence, de création, de développement, …) ;
  3. leurs besoins en animation, en accompagnement spécifique, en recrutement de nouveaux adhérents, en appui logistique, en outils…;
  4. leur attente de mise en capacité, d'investissement, de transfert technologique
  5. leur besoin en formation professionnelle continue
  6. l’environnement dans lequel ils évoluent (acteurs investis dans l’animation de réseaux, partenaires associés à leur développement…)
Ces éléments doivent ainsi contribuer à l’élaboration d’une stratégie départementale:
  • Management des réseaux
  • Création de l'observation économique du Kouilou
  • Création des plates-formes collaboratives sectorielle et transversale
  • Cartographie d'entreprises
qui soit partagée par l’ensemble des partenaires et garantisse la bonne coordination de leur intervention dans le cadre du SCHÉMA DÉPARTEMENTAL
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OUTIL TECHNIQUE 4
MANAGEMENT DES RESEAUX: ORGANISATION D'UNE GOUVERNANCE ECONOMIQUE TERRITORIALE

L’intégration de notre offre d'intelligence départementale pour une gouvernance économique à Pointe Noire face aux projets structurants vise à piloter un axe (parmi nos trois axes) dédié au réseau qui sera le meilleur moyen pour garder un lien privilégié avec les réseaux d’entreprises. Mais ceci implique que cette gouvernance soit partagée entre les différents acteurs des réseaux (maîtres d’ouvrage, opérateurs locaux et étrangers, prescripteurs, financeurs…). Il faut donc convaincre les différents partenaires, en particulier les financeurs de conditionner leur engagement à des objectifs partagés. Ceci requiert la mise en place d’une forme de management des réseaux, qui leur permette de communiquer et de faire valoir des synergies potentielles. Le positionnement du département sera lié à sa capacité à organiser une coordination avec les autres acteurs institutionnels œuvrant pour le développement économique.
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OUTIL TECHNIQUE 5
LE PROGRAMME DE FORMATION POUR RENFORCER ET RECONNAÎTRE LES COMPÉTENCES DES ANIMATEURS DE RÉSEAUX D'ENTREPRISES

Afin de prévenir les situations délicates auxquelles un animateur de réseau peut être confronté, il sera nécessaire d’élaborer une méthodologie de mise en réseau des entreprises. Les bonnes pratiques de DB CONSEILS et méthodes ayant fait leur preuve seront consolidées et serviront de base à la mise en place d’un outil et d’un programme de formation à destination des animateurs de réseaux et des collaborateurs souhaitant s’y investir. Il s’agira ainsi de développer leurs savoir-être et savoir-faire, en lien avec les difficultés rencontrées dans le cadre de leurs missions et en accord avec la stratégie politique choisie par les autorités locales. 
L’objectif de cette formation sera d’identifier les méthodes qui permettent de mobiliser les chefs d’entreprise autour d’un projet fédérateur, de s’approprier les fondamentaux de l’animation participative, de découvrir les techniques de conduite et de gestion de projets participatifs... Elle sera complétée par l’élaboration d’outils et de fiches pratiques (règlement intérieur du réseau, charte de mise en capacité des entreprises congolaises,  d'une charte de fonctionnement réseau, d'une ingénierie de formation réseaux d'entreprises…).
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LA FORMATION 

OUTIL TECHNIQUE 6
FAIRE DU RÉSEAU CONSULAIRE UN LIEU DE BENCHMARK ET D’ACTIONS 
DES ANIMATEURS DE RÉSEAUX D’ENTREPRISES 

Il est donc nécessaire de créer, structurer et fédérer une communauté partageant des valeurs et des méthodes communes pour renforcer la notoriété et le dynamisme des réseaux d’entreprises en : 

  • constituant et animant un réseau de praticiens œuvrant dans le management des réseaux d’entreprises ;
  •  favorisant les échanges de bonnes pratiques au sein de cette communauté (méthodes, outils, transfert d'expérience …) ; 
  • faisant partager et en mutualisant des ressources opérationnelles pour l’animation de réseaux d’entreprises (information, listes d’experts, supports d’animation, …) ; 
  • en valorisant les activités de la communauté
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Si les réseaux d’entreprises sont un modèle de développement qui vise à renforcer la compétitivité des entreprises, ils constituent également un enjeu important pour le CCIAM qui les accompagnent et pour le département du KOUILOU sur lequel, ils évoluent. Ils s’inscrivent ainsi dans une approche systémique, qui nécessite un engagement réel des chefs d’entreprise, la mise en place d’une gouvernance économique locale partagée, une mise en œuvre cohérente des actions, la mobilisation de moyens appropriés et l’apport de compétences spécifiques. Pour gagner la bataille du développement économique, il faut jouer collectif, savoir chasser en meute et se mettre en ordre de marche pour être et exister dans les lourds projets structurants du Congo résolument en marche. 
37 rue des Mathurins
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