vendredi 29 mars 2013

Les conversations interculturelles franco-africaines de DB CONSEILS


ENTRÉE GRATUITE
14 Avenue René Boylesve, 75016 Paris, France
 Mardi 02 avril de 17h00 à 19h30

Vous pouvez nous poser des questions par mail à l’adresse suivante : db.conseil.sylvie@gmail.com  ou au +33 967 223 103



LA GESTION DES PROBLÉMATIQUES INTERCULTURELLES

Notre expérience à travers plusieurs pays d’Afrique et d’Europe nous a permis de prendre conscience que « la culture est plus souvent une source de conflit que de synergie ».  En fait chaque culture est un tout en soi et des siècles d’Histoire ne sont pas solubles dans des organisations ou des segmentations conceptuelles.

A la source de tous ces problèmes de management et de communication interculturels il y a ce fameux « cadre de référence » qui suit chacun de nous partout, tout au long de sa carrière professionnelle et de sa vie. Il est impossible de poser un regard neutre sur une situation. Nous comprenons le réel à travers les codes de notre culture. C’est par ce biais que chaque message est interprété selon un mode de pensée acquis dès le plus jeune âge, dans un environnement envahi par les références culturelles.

Une formation interculturelle est elle nécessaire pour les cadres ?

En environnement international, agir avec une compétence interculturelle, c’est savoir prendre en compte l’impact des conditions et des facteurs d’influences culturels qui affectent notre comportement et celui des partenaires avec qui nous travaillons. Cela est toujours vital dans les situations de négociation d’une transaction, de communication interpersonnelle, de gestion de crise, de gestion des équipes interethniques.

      Une disposition d’esprit et des attitudes managériales qui ne prendraient pas en compte l'impact des diversités culturelles dans les interactions entre cultures différentes ne sauraient éviter les écueils dûs aux nuances cachées et donc aux risques de malentendus entre cultures. Nous accordons beaucoup d’attention aux motivations stratégiques et financières d’une négociation ou transaction et anticipons très peu sur les difficultés interculturelles, sociales et managériales que la rencontre avec l’autre dans la gestion des différents intérêts va certainement générer.
 

C’est pour cette raison, que chez DB CONSEILS, nous pensons que nos compétences interculturelles peuvent faciliter le bon déroulement du processus d'une coopération interentreprises, d’une transaction ou négociation.

Notre valeur ajoutée

1. Au niveau du dirigeant ou cadre d’entreprise: cette formation permet l’élaboration intelligente et la mise en œuvre de la stratégie, de la culture d’entreprise et d’une gouvernance qui donne les moyens d’agir avec crédibilité en contexte international

2. Au niveau de l’organisation: la solution portera sur la nature des relations entre le centre de décision et les différentes unités périphériques, et la façon dont la culture et le style de management orienteront les processus de décisions et de coopérations interentreprises et entre partenaires.

3. Au niveau du développement commercial, le défi à relever est de réussir sa conquête de nouveaux marchés, de disposer d’outils d’aide à la mise en place d’une stratégie commerciale en rapport avec la culture locale.






vendredi 22 mars 2013

LES TAMBOURS D'AFRIQUE CENTRALE


Les mauvaises stratégies de positionnement et de communication des leaders politiques sur les Biens Mal Acquis (BMA)


Par Patrice PASSY
Conseil en Intelligence Economique

       Parlons peu, parlons vrai !
  • Face à la guerre de l’information dans un rapport du faible (pays du pré-carré) au fort.
  • Face à la guerre économique dont la violence, la récurrence, les effets sur les peuples ne cessent de croître. 
  • Face aux différentes campagnes de dénigrement et de désinformation dont souffrent les présidents de ces pays.
  • Face au bouquet de manques (finances, compétences, structures, infrastructures, professionnalisme…) qui empêche toute stratégie efficace
  • Face à l’éclatement, et au décloisonnement de la médiasphère et de l’infosphère qui réduit le contrôle de l'information dans ces pays
  • Face au déficit de communication stratégique, et la mauvaise image de ces régimes à l’extérieur.
  • Face aux points de vigilance relevés en matière de management de la perception des Présidents africains en France.
     Deux questions
  • Comment passer dans un rapport du faible au fort, de la communication traditionnelle à une communication d’influence sur les BMA en France ?
  • Comment gagner la bataille de l’image sur les BMA et celle des opinions dans son écosystème médiatique grâce à des activités de communication innovantes, ciblées, dans des délais compressés ?
   Quelles sont les possibilités que nous offre la communication de crise pour contenir ou mieux gérer les effets des campagnes de déstabilisation sur les opinions nationales et internationales ? 

 Communiquer en temps de crise est un exercice très sensible, et se diffère totalement de la communication traditionnelle en temps normal. Le contexte de la crise est un contexte mutant et protéiforme. Donc si elle n’est pas accompagnée par une communication sensible et adaptée, cela peut accentuer l’ampleur de la crise, en l’occurrence les effets de la situation des biens mal acquis. Or les pays du pré-carré sont en phase de gestion des urgences à géométrie variable, en clair ils sont en période de gestion de crises multiples. La fonction explicative que remplit donc la communication en cette période, est extrêmement décisive dans le processus de prolifération de la crise ou de dépassement de celle-ci. 

Le cas le plus intéressant, pour moi est la gestion de la communication dans cette "phase légère" de déstabilisation. Le constat est que la communication de crise a fait place, en cette période, à une crise de communication. Cela est-il dû à une faille dans la communication politique ou à une perte de confiance dans la communication des régimes ?
Analyse de l'existant dans les pays du pré-carré

    Quelle est la faute lourde professionnelle ?
  •   Elle est principalement relevée dans la gestion malhabile de la communication traditionnelle sur les BMA, et ce malgré les budgets colossaux, déjà alloués au lobbying, avocats, parutions dans la presse, communication institutionnelle, entrisme, organisation des rencontres, etc... 
  •     A ce jour nous assistons à un modèle de communication basé sur le silence, le détournement, la manipulation, la censure et la désinformation. Voici donc les niveaux de communication traditionnelle observés dans ces pays pour faire face aux campagnes de désinformation et de déstabilisation orchestrées sur les Biens Mal Acquis (BMA).
Les trois niveaux de la faute 
    La réponse traditionnelle observée en termes de communication sur les BMA, dans les pays du pré-carré se déroule sur trois niveaux.

     1er niveau : la stratégie de refus

Face à la campagne de déstabilisation et de désinformation, l’Etat dans les pays du champ a recouru à un ensemble de stratégies  communicationnelles d’urgence pour contourner le flottement de l'opinion et aussi le début d'exploitation politicienne de la situation par l'opposition.

Les tactiques suivantes sont relevées: la manipulation de l’information audiovisuelle, la désinformation, l’occupation de la scène médiatique et la censure constituent les grands traits de la stratégie des régimes pour contrôler et maintenir l’ordre social!

Il faudrait ajouter:
  • Le mépris arrogant de la souffrance du peuple
  • La sous estimation de l'impact de la parole sauvage, de la parole mal informée, l'effet structurant de la rumeur dans l'exaspération du peuple
  • Les démentis, les clarifications trop rassurantes qui se mêlent parfois à la propagande
  • Le désengagement de toute responsabilité
  • La mise en cause des journalistes, des opposants et des médias
  • La manipulation de l'information audiovisuelle
  • Une désinformation sans objectifs définis
        2ème niveau: la stratégie du déplacement de l’angle des débats et le détournement de l’attention du public
  • La stratégie du déplacement des angles d’analyse (colonisation, ingérence dans les affaires intérieures, néo-colonisation, incompétence juridique des juges parisiens…)
  • Une sous-estimation, de la part du régime, du rôle des nouveaux médias (blogueur-médias mobiles) dans la mobilisation populaire.
  • Usage rudimentaire de l’usage de l’Internet en tant que cyberespace et opportunité pour contourner le mécontentement rampant et mobilisant des diasporas et des élites dissidentes.
  • Une étonnante absence de traitement pédagogique de la question des BMA auprès de l'opinion nationale et internationale.
   3ème niveau: la théorie du complot néo-coloniale
  • Contre-attaque en direction des adversaires politiques et mise en avant de la théorie du complot néocolonial et des opposants
    En 2013, la question qui se pose est de savoir: pourquoi ces stratégies communicatives,  si budgétivores et diverses qu’elles soient, n’ont pas atténué l’aggravation de la crise et l'amplification du malaise dans les opinions nationales et internationales ? 
           
   Depuis des années, la fissure de confiance entre le peuple et les régimes ne cessent de s’accroître. Les   contestations, depuis une décennie, se déploient sous diverses formes (grèves, marches silencieuses et manifestations) pour réclamer une meilleure prise en charge des thématiques sociales, des solutions équitables pour la justice sociale et enfin, plus de démocratisation du champ politique. Dans ces contextes de crises multiformes, les biens mal acquis deviennent l'élément révélateur de l'injustice sociale et mettent à nue le système de corruption dans ces pays avec pour conséquence, la fragilisation de la cohésion sociale.

  Devant la multiplications de ces "signaux faibles", que je désigne sous le vocable de "tambours d'Afrique Centrale" que peut alors faire la communication politique en Afrique centrale face à cette dégradation continuelle de l’image des régimes politiques, ainsi que celle de la perte de confiance ?
         
  La communication, telle qu’elle est pratiquée par les médias de masse de ces Etats, en ces temps de crise sociale, se trouve dans une situation paradoxale: d’une part, elle présente elle-même un déficit de confiance, et en même temps, elle est chargée de susciter ou de restaurer la confiance que les citoyens ont perdue en leurs régimes. 
     
  Au terme de cette analyse de l’existant, nous constatons que la confiance est une condition inéluctable pour la réussite de la communication; sauf qu'elle est une valeur fragile qui échappe souvent au rationnel, et, en Afrique centrale, elle est déjà tombée au plus bas, depuis l'instauration de la démocratie importée.

Que faire ?

      La communication de crise a pour fonction de «reconstruire en commun une représentation de la réalité, à partir de laquelle les individus peuvent se mobiliser à nouveau (Mucchielli, 1993, p. 77)».
         
Comment ?


Mettre en place un BMA SYSTEM

But: Avoir une présence, influer, mobiliser, réagir, durer.

Qu'est ce qu'un BMA SYSTEM ?

  C'est la production, l’organisation, la structuration de l’information stratégique sur les BMA en vue de sa communication. 

   Les BMA SYSTEM s’exécutent par une mutualisation des intérêts, des ressources et des compétences entre la Présidence de la République, le Gouvernement, les communicants, les réseaux numériques, les réseaux d’influences, les mass-médias, de manière globale, transversale.
Cette démarche méthodologique s'exécute et s'articule dans un HUB-COMMUNICATION par étape, désigné sous le vocable: BMA SYSTEM
      
  La spécificité de cette démarche par rapport aux approches de communication traditionnelle est d'associer une démarche de gestion de l'information intégrée (presse-Web-opinion) à une logique d'influence et de marketing politique sur le court, moyen et long terme, à la différence des opérations de communication éphémères et cloisonnées classiques.

   Dans sa mise en oeuvre, il ne s’agit pas de se substituer à l’existant (projet, plan d’action, structure…) ni de prendre la place des structures et fonctions existantes. Il s’agit de vous enrichir avec de nouvelles compétences, de nouveaux outils de travail et une démarche globale et transversale réutilisable même après chaque campagne de déstabilisation ou de crise orchestrée.

Mode opératoire 
  • Organisation, structuration de l’information stratégique sur les BMA (médiasphère, infosphère)
  • Organisation de la réponse sur les thématiques sociales à fort impact médiatique
La stratégie des 6 T
  1.   La tactique d’infiltration
  2.   La tactique de mobilisation en ligne
  3.   La tactique du halo
  4.   La tactique de l’intervention
  5.   La tactique du coup
  6.   La tactique du volcan
Au niveau stratégique

Présenter la « feuille de route BMA »
   
   C’est une approche participative, dans le cadre d’une large concertation avec
tous les acteurs et toutes les composantes de la nation. Cette feuille de route BMA, doit être basée sur la transparence d'Etat et la raison afin de resserrer les liens en cette période où ils sont largement relâchés pour ne pas dire effrités. Cette  communication de crise est nécessaire pour entretenir la confiance, sinon pour la créer ou la recréer. Toute l’habilité politique est de pratiquer la communication en période de crise avec plus de précaution pour qu’elle ne se transforme pas en propagande et en mensonge d'Etat. Cette approche participative, doit être un modèle de communication basée sur la reconnaissance des intérêts supérieurs de l'Etat et le dépassement des mesquineries habituelles.

Les chefs doivent répondre aux exigences du temps et de la réactivité. La bonne gestion des "timing" et des "battle rythm" aura pour effet bénéfique en interne, de réfréner les ardeurs des opposants et dissiper les inquiétudes des majorités présidentielles. Bien structurée, conduite et mise en oeuvre, elle doit pouvoir, répondre aux besoins des médias en information et stopper la  montée des rumeurs qui commencent à déstabiliser et encourager les opinions publiques.

Les activités de communication d’influence à fort impact médiatique sont à
prévoir après des diagnostics situationnel, participatif et d'image pour mieux
bâtir ensemble, l’architecture du:
  •   plan de redynamisation de la communication de crise sur les BMA

But de cette activité de communication: 


mettre un terme aux stratégies de déstabilisation, réfréner les ardeurs de
l’opposition, dissiper les inquiétudes, répondre aux besoins des médias en
information et stopper la  montée des rumeurs qui commencent à déstabiliser
l’opinion publique. 
Au niveau opérationnel

Activités de communication d’influence axées sur la pédagogie de
communication spécifique BMA basée sur la transparence et la raison

Tests de mobilisation collective appelant à l’engagement, à la confiance,
à la connivence d’intérêts, au patriotisme national face aux attaques