jeudi 27 août 2015

NOUVELLE CULTURE DE L'INFORMATION FACE AUX ÉVOLUTIONS DES MARCHES AFRICAINS



Culture de l’information et nouvelles réalités économiques africaines ?


Lors des dernières conversations stratégiques, en juin 2015, les experts de DB CONSEILS ont sensibilisé leur public aux trois tendances actuelles ayant des  effets visibles sur les marchés dans les entreprises africaines. 

Il s’agit :
  • de la prise en compte de plus en plus fréquente de la concurrence par les acteurs économiques,
  • du besoin d’information stratégique des chefs d’entreprise dans la conduite et la gestion de leur projet d’entreprise.
  • de l'évolution de la perception de la mobilité en entreprise africaine
Voici le résumé des éléments ayant fortement contribué à la montée en puissance des besoins en information stratégique dans les entreprises. Il s’agit aussi d’apporter un éclairage sur la structuration du rôle de l’information.


Premièrement, la classe moyenne émergente africaine, près de 400 millions d’africains en 2015, créée une dynamique économique grâce à l'articulation entre l’exigence de qualité du consommateur et la recherche de l'augmentation du chiffre d'affaires du producteur. La recherche de l'augmentation du chiffre d'affaires  s’inscrit dans une démarche méthodologique, l'augmentation du chiffre d'affaires n’est plus l’expression d’un réseau tribal, amical ou professionnel, mais le fruit d’une stratégie d'entreprise cohérente. 

Pour le chef d’entreprise, l'augmentation du chiffre d'affaires permet de vivre, d'investir et de créer l'emploi. Le gain pour le consommateur, est la satisfaction de ses besoins. La recherche d’une satisfaction optimale se caractérise par la nature de la valeur des échanges.

Deuxièmement, le contexte entrepreneurial africain,  passe d'une situation où l’entreprise devait satisfaire les besoins du consommateur par la création de nouveaux produits à une situation où la satisfaction du consommateur devient un moyen de différenciation commerciale. La stratégie interne qui consistait à offrir un produit permettant un avantage concurrentiel grâce à la qualité ou le prix, n'est plus pertinente actuellement. Les secteurs d'activités concernés sont: les banques, la téléphonie mobile, le secteur hospitalier, la formation professionnelle et continue, l’hôtellerie, le tourisme, la communication, la publicité, les compagnies aériennes, les agences de voyages, les assurances, les BTP, les agences immobilières, la sous-traitance pétrolier, etc...

Troisièmement, l’Afrique économique est en constante évolution. Pendant des années, le déficit de communication a poussé les décideurs africains à une mobilité accrue, essayant ainsi de combler le vide informationnel et de partager l’information de manière directe au sein des antennes, agences, directions ou communautés. L’écart se réduit avec l’arrivée de la téléphonie, de la fibre optique, d’Internet et avec l’introduction sur le marché de masse d’un nombre toujours croissant de smartphones connectés en réseau. Par conséquent, la « mobilité physique » qui était un modèle de communication et de diffusion de l’information cède le pas à une communication et à une diffusion d’information basées sur la réduction des temps (décisionnel, informationnel...) des coûts, générant ainsi plus de flexibilité, de massivité (flux informationnels), de simplicité et de liberté.   

Aller au-delà de la seule vision en marché/produit

Aujourd'hui, que ce soit dans le secteur bancaire, celui des Nouvelles Technologies de l'information et de la communication, dans le secteur de la téléphonie mobile, la cimenterie, l'industrie agro-alimentaire ou le secteur des biens d'équipement, la rareté n’est plus une rareté de l'offre, mais devient celle de la demande. L’"ennemi" n'est plus le consommateur qui devient un partenaire, mais le concurrent qui devient une préoccupation prioritaire.
Le « dehors » prime sur le « dedans ». 
Dans une Afrique qui connait l’irruption des offres économiques et prestations de services de la Chine et des pays émergents, la stratégie interne des entreprises (telle qu'une politique de prix ou de qualité) ne suffit plus pour gagner des parts de marché. Le capital immatériel devient, dans ce contexte, un atout déterminant, la maîtrise du référentiel culturel et des habitudes de consommation de cette nouvelle classe émergente, la clé.

Notre métier est de construire ensemble étape par étape la clé de votre réussite commerciale
Reconnaître que l'entreprise est au cœur d'un système maillé, qu'elle n'est pas un lieu de décision discrétionnaire, mais le centre de gravité d'un ensemble d'interdépendances, cela exige de manière incontournable, une culture de l'information. Pour permettre des réactivités croissantes face à ce nouvel environnement de l'entreprise (en termes d'innovation, et de réaction face à la concurrence), les décideurs africains considèrent que pour disposer d'un avantage concurrentiel décisif, il faut promouvoir une culture de l'information interne. 

DB CONSEILS propose aux entreprises publiques et privées, des solutions d’entreprise en Intelligence Économique soit sous la forme de conseil de services (par exemple : plan de dynamisation interne, circulation de l’information ascendante ou descendante, plan avantage concurrentiel et/ou développement produit…) ou sous la forme de conseil stratégique ( nous vous accompagnons dans l'élaboration de votre stratégie d’entreprise). Notre démarche permet aussi d'avoir une vision globalisante c'est-à-dire prenant en compte les aspects temporels, psychologiques, sociologiques, culturels mais aussi économiques, juridiques, financiers, techniques, commerciaux et thématiques de votre besoin et/ou attente...

L’évolution des marchés africains donne à l’intelligence économique la définition suivante : « ensemble des moyens qui, organisés en système de management de la connaissance, produit de l’information utile à la prise de décision dans une perspective de performance et de création de valeur pour toutes les parties prenantes.» Définition de l’AFDIE [2001] (Association Française de Développement de l’Intelligence Économique).

Au regard de ce qui précède, il est de plus en plus indéniable pour l’entreprise, que sa réussite passe par une surveillance intelligente, continue et globale de l’information afin de s’adapter aux différents changements.

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Sylvie ROCHARD - Responsable de projets et événements
37 rue des Mathurins 75008 PARIS - France
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