Communication d'influence
Et si le chemin d’avenir de 2009 devenait en 2016: LE CONGO EN CHANTIER ?
Et si le chemin d’avenir de 2009 devenait en 2016: LE CONGO EN CHANTIER ?
Par
Patrice PASSY
Conseil
en Intelligence Economique et Communication d’influence
Ancien conseiller du Premier Ministre en communication d'influence
Ancien conseiller du Premier Ministre en communication d'influence
Mes Chers Compatriotes
!
« Le changement tant rêvé pour le Congo est en marche. Ensemble,
nous lui avons offert une perspective réelle par la mise en oeuvre de la «
Nouvelle Espérance » projet de société que je vous ai proposé en 2002 et qui a
reçu votre approbation pour le septennat qui s’achève maintenant. Grâce à la
Nouvelle Espérance, en effet, le Congo est en paix et en sécurité. Il est
stable. Il n’est un mystère pour personne que rien de significatif, de bonne
facture et de durable n’aurait pu se réaliser sans la paix, la sécurité et la
stabilité. Avec ces acquis fondamentaux, tout dans notre pays est redevenu
possible. Les horizons, bouchés après la période de cendres et de sang que le
Congo a connue, sont de nouveau ouverts. L’espoir d’un avenir meilleur a repris
corps. Les horizons, bouchés après la période de cendres et de sang que le
Congo a connue, sont de nouveau ouverts. L’espoir d’un avenir meilleur a repris
corps.
L’espérance d’une vie meilleure, éteinte hier, est à nouveau ravivée.
Entre 2002 et 2009, grâce à la paix, à la sécurité et à la stabilité, grâce
donc à la Nouvelle Espérance, nous avons reconstruit les bases d’un Etat
souverain, respectable et respecté. Nous avons posé les jalons solides de
l’Etat de droit ; d’une économie qui tend à se diversifier et à se moderniser ;
d’une société paisible, à la cohésion retrouvée et à la solidarité émergente.
Nous avons amorcé l’œuvre de maillage de l’ensemble du pays en infrastructures
de base. Nous avons déclenché le désendettement de l’Etat en accord avec les
institutions de Breton Woods et poursuivi la restructuration du système
financier national. Nous avons contribué activement à l’intégration sous
régionale, travaillé au positionnement et au rayonnement du Congo sur la scène
internationale. C’était le travail nécessaire, obligatoire à faire dans un pays
qui courait le risque sérieux d’implosion. Un pays déstructuré qui avait perdu
foi en lui-même et auquel il fallait donner les raisons et les moyens d’espérer
de nouveau. Ce travail, nous l’avons fait ensemble. C’est ensemble que nous
devons le poursuivre, avec l’exigence de suite et de cohérence, afin qu’il n’y
ait ni rupture, ni désagrégation de nos choix essentiels et de notre démarche
solidaire vers la réalisation de notre destin commun. Soucieux de cette
cohérence, j’ai résolu d’ajouter à la Nouvelle Espérance, en grande partie déjà
concrétisée, une ambition nouvelle : la modernisation et l’industrialisation du
pays. Dans cette perspective, l’oeuvre entamée dans le cadre de la Nouvelle
Espérance sera poursuivie et achevée. Ce qui n’a pas été suffisamment développé
ou n’a pas encore été mis en chantier le sera, grâce à l’action de
modernisation et d’industrialisation du pays, conçue pour affronter les effets
déstabilisateurs de la récession économique mondiale en cours, jugée
unanimement très sévère.
Moderniser et industrialiser le pays c’est aussi ce que je retiens
comme projet mobilisateur de la nation pour les années 2009 à 2016. C’est le
chemin d’avenir, au bout duquel il y aura la prospérité, le mieux-vivre, et le
mieux-être de chacun et de tous. La continuité et la nouvelle impulsion qui
caractérisent ce projet convergent vers une même ambition forte : celle de faire
du Congo, à l’horizon 2016, un pays profondément transformé. Un pays modernisé
et attractif, appelé à devenir un important producteur de biens et services, un
pays compétitif et créateur dynamique d’emplois, un pays intégré à lui-même, à
la sous-région, au continent et au monde.
Notre pays, j’en suis convaincu, ne peut aller au développement par une
voie différente et contraire.
Le chemin d’avenir que je vous propose, mes chers compatriotes, vise à
répondre à l’urgence sociale et à l’exigence du développement global de notre
pays.
C’est une vision porteuse d’une espérance toujours plus forte : celle
de la renaissance multisectorielle de notre pays, pour consolider sa place dans
le concert des nations émergentes modernes. C’est une ambition qui m’habite et
qui vous interpelle, en même temps qu’elle requiert la participation
collective, pour se transformer en résultats palpables, dans notre quotidien.
Le chemin d’avenir que je vous invite à suivre, c’est la voie de l’expérience
et de la sagesse. C’est une dynamique pour approfondir le changement en cours.
C’est le projet qu’il faut pour transporter le Congo de l’espérance à la
prospérité… » Denis SASSOU N’GUESSO
2013 : Le
Congo-Brazzaville : vue d’ensemble
Les perspectives économiques du
Congo demeurent favorables, mais elles pourraient être assombries par la crise
de la dette souveraine européenne. Les prévisions pour 2012 et 2013 tablent sur
un taux de croissance du PIB réel de 5.7% en 2012 et 4.7% en 2013, contre 5.3%
en 2011. Elles sont basées sur l’entrée en pleine production d’au moins la
moitié des seize usines en cours d’implantation dans la zone industrielle de
Brazzaville et la poursuite du programme d’investissements de l’État, qui
prévoit une hausse réelle de 55% des dépenses en capital en 2012. Toutefois, si
les risques de décélération dans les pays avancés devaient se réaliser, la
croissance pourrait être ralentie. Ces événements mettent en évidence la
fragilité de la situation économique du Congo et la nécessité de promouvoir le
développement du secteur privé.
D'importantes réformes ont
engagées dans le cadre de l’Initiative des pays pauvres très endettés (IPPTE),
mais le principal défi pour les autorités est de maintenir le rythme global des
réformes après l’atteinte du point d’achèvement en janvier 2010. La gouvernance
du secteur des industries extractives a été améliorée et un nouveau code des marchés
publics a été adopté. Une réforme fiscale a été engagée en 2010 pour réduire la
complexité du système fiscal. Enfin, un plan d’action global pour améliorer
l’environnement des affaires a été adopté par le conseil des ministres en
février 2011. Malgré ces avancées, le Congo doit faire face à d’importants
enjeux. En particulier, la grande dépendance de l’économie au pétrole la rend
très vulnérable aux chocs exogènes et explique le faible impact de la
croissance sur l’emploi.
Une accélération du programme de
réformes sera nécessaire pour améliorer l’environnement des affaires afin de
développer le secteur privé qui doit jouer un rôle moteur dans la
diversification de l’économie du pays et la création d’emplois. Selon le rapport
Doing Business 2012, le Congo est classé 181e sur 183 pays. Les
domaines qui ont besoin de réformes urgentes comprennent notamment la création
d’entreprise, la fiscalité et la parafiscalité, le commerce transfrontalier et
l’exécution des contrats. Les autres enjeux de politique portent sur la consolidation
des réformes concernant les marchés publics, la rationalisation de la chaîne des dépenses publiques afin d’améliorer la mise en œuvre du budget, et le
renforcement des institutions.
Malgré des performances
économiques relativement satisfaisantes au cours des dernières années, le
niveau de chômage demeure élevé au Congo notamment pour les jeunes. D'après l’Étude sur l’emploi et le secteur informel (EESIC) menée en 2009, le taux de
chômage au niveau national est de 16%. Mais 25% de la population âgée de 15 à
29 ans est sans emploi, et plus de 42% lorsqu'on prend une définition beaucoup
plus large comprenant les demandeurs d’emploi découragés. Le niveau de chômage
élevé des jeunes est le résultat de plusieurs facteurs. Du côté de l’offre de
travail, les obstacles les plus importants sont la faible qualité du système éducatif
et de formation, une politique de sécurité de l’emploi dans le secteur public
qui a découragé les jeunes d'acquérir les compétences exigées par le secteur
privé, et l’absence générale de culture entrepreneuriale.
S’agissant de la demande de
travail, les principales raisons du chômage des jeunes sont l’insuffisance de la création
d’emplois dans le secteur formel du fait de la faible diversification de l’économie,
l’environnement peu favorable au développement du secteur privé et, dans une
moindre mesure, la réglementation du travail.
La République du
Congo : développements récents et perspectives
Malgré un environnement
économique international volatil et incertain, la reprise de l’économie
congolaise entamée en 2009, s’est consolidée en 2011. Même si la croissance du
PIB réel a été moins forte qu’en 2010, elle a atteint 5.3%. Cette croissance
s’explique, en particulier, par les bonnes performances du secteur non pétrolier
dont le PIB réel a progressé de 6.5%, tiré par l’augmentation des activités du
BTP (bâtiment et travaux publics), des télécommunications et de la
sylviculture, alors que le taux de croissance du PIB réel pétrolier n’a pas
dépassé 1% en raison de problèmes techniques sur certains champs pétroliers.
Ces évolutions positives s’expliquent aussi par le dynamisme de la demande
intérieure. En particulier le volume des investissements publics, notamment
dans les secteurs des infrastructures énergétiques et des transports, a progressé
de près de 65% en 2011 par rapport à l’année 2010. Ces performances ont été
réalisées dans un contexte d’inflation maîtrisée. Grâce à la politique monétaire
prudente conduite au niveau régional par la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) et à une politique
fiscale modérée, le taux d’inflation a été limité à 2.5% (inférieur à la norme
communautaire de 3%) malgré la hausse des prix mondiaux de l’alimentation et de
l’énergie.
Du fait de la bonne tenue des
cours internationaux du pétrole et de l’annulation de dette dans le cadre de
l’initiative PPTE, les grands équilibres intérieurs et extérieurs se sont
consolidés. La hausse de la production et des prix du pétrole et le rebond des
exportations ont permis d’améliorer le surplus du compte courant de la balance
des paiements, qui a représenté 13.3% du PIB en 2011 contre 4.7% en 2010.
L’allégement de dette a permis de réduire la dette extérieure du pays au niveau
de 19.9% du PIB en 2011 contre 198.7% en 2004.
L'excédent budgétaire global
(hors dons) a été porté à 22% du PIB en 2011 contre 16.3% en 2010. Ce résultat
reflète une hausse sensible des recettes totales, notamment pétrolières,
conjuguée à une augmentation modérée des dépenses publiques. Le principal défi pour les autorités est de
maintenir le rythme global des réformes pour diversifier l’économie, résoudre le
problème de l’emploi et améliorer l’efficacité de la dépense publique. En
particulier, même si la croissance économique récente semble être plus
équilibrée, elle ne s’est pas encore accompagnée de transformations notables
dans la structure de l’économie qui reste tributaire de la performance du
secteur pétrolier.
Malgré les efforts de
diversification de l’économie, le pétrole représente encore 67% du PIB et 89%
des exportations. Cette très grande dépendance de l’économie au pétrole la rend
très vulnérable aux chocs exogènes et constitue une entrave sérieuse à une
croissance durable et créatrice d’emplois. Elle explique le faible impact de la
croissance sur l’emploi et la pauvreté et la lenteur des progrès dans la
réalisation des OMD, et elle met en lumière la nécessité de développer le
secteur non pétrolier.
Cela exigera que soit résorbé le
déficit infrastructurel (notamment dans les secteurs de l’énergie et des
transports), qui constitue un sérieux goulot d’étranglement du développement
économique et social du pays et le principal obstacle à la promotion du secteur
privé. L’accélération de la mise en œuvre du plan d’actions pour l’amélioration
du climat des affaires récemment adopté sera aussi cruciale. Dans ce cadre, la
mise en place d'un guichet unique et la réduction du poids de la fiscalité
constituent deux priorités importantes pour les pouvoirs publics.
Et si le chemin
d’avenir de 2009 devenait en 2016, le CONGO EN CHANTIER ?
Après « la nouvelle
espérance » en 2002, le Congo a entamé en 2009, sa longue marche de
modernisation sur un ambitieux projet appelé « chemin d’avenir ». Après réflexion je me suis permis de
me poser la question suivante : est-il possible que ce pays en 2016
devienne : le CONGO EN CHANTIER ?
«Lorsqu’un pays œuvre pour son
émergence après plusieurs décennies d’atermoiements, le prix à payer de cet
effort est souvent considérable, mais ses avancées nous poussent à plus
d’imagination. La responsabilité de l’Etat dans cette dynamique de façonnage du
territoire, est assumée sans restriction. L’Etat assure une forte mobilisation
des ressources financières à la dimension de ses ambitions», a déclaré Jean Jacques
BOUYA à Djambala (département des plateaux) le 15 août lors du défilé militaire
et civil marquant le 53ème anniversaire de l’accession du Congo à l’indépendance.
Cet évènement entre dans le cadre de la 9ème édition de la célébration rotative
de l’anniversaire de l’indépendance du Congo, instituée en 2004 par le Chef de
l’Etat, Denis Sassou N’Guesso.
Il est un fait marquant que tous
ont perdu de vue, mais qu’en tant qu’observateur averti, j’ai relevé, pour la première fois: le Congo a été fier de
lui-même. Les populations de Djambala ont vu et touché du doigt l'Etat et reconnaissent que la modernité n'est plus un vain mot. Les Congolais commence à être fiers d'eux, l'avenir se raisonne en perspectives.
Je sais que la fanfare a agacé et va continuer à agacer ceux dont les penchants idéologies, tribaux, anarcho-profito-situationnistes ne tolèrent pas que le Congo soit fier de lui et en paix. Mais cela vaut la peine de porter un regard objectif sur le chemin d’avenir, pour voir ce qui lui a permis d’enclencher une dynamique si notable en ingénierie publique, en réformes globales, afin de permettre que ce rythme reste maintenu. Il est indéniable que si ce rythme est renforcé, le Congo pourra se targuer d'être passé, en une génération, d’un pays de manques (bouquet de manques) et des pauvretés (les 7 faims du Congo) à une des plus belle espérance de l’Afrique Centrale.
Je sais que la fanfare a agacé et va continuer à agacer ceux dont les penchants idéologies, tribaux, anarcho-profito-situationnistes ne tolèrent pas que le Congo soit fier de lui et en paix. Mais cela vaut la peine de porter un regard objectif sur le chemin d’avenir, pour voir ce qui lui a permis d’enclencher une dynamique si notable en ingénierie publique, en réformes globales, afin de permettre que ce rythme reste maintenu. Il est indéniable que si ce rythme est renforcé, le Congo pourra se targuer d'être passé, en une génération, d’un pays de manques (bouquet de manques) et des pauvretés (les 7 faims du Congo) à une des plus belle espérance de l’Afrique Centrale.
Les critiques du Congo aiment
affirmer que, malgré le pétrole, la municipalisation accélérée, le pays n’a pas de “grandes idées structurantes
pour demain” et peine à proposer de manière cohérente et graduelle une architecture de son émergence économique pour faire du Congo, un pays en Chantier.
Celles-ci vont orienter et déterminer les chantiers de 2016.
Je me permets donc de proposer, pour une bonne intelligence politique et économique du Congo, neuf idées.
Celles-ci vont orienter et déterminer les chantiers de 2016.
1er chantier : Démontrer l'efficacité de son mandat par les faits.
Dans un monde où l’image, peut faire et défaire un Président, le bilan, qui par principe est clivant, doit être fait non pas
par les discours, mais par les faits. Les faits économiques, politiques, sociaux, et culturels doivent parler d’eux mêmes. Les faits
doivent être fédérateurs et enclencher une adhésion populaire. Les faits
doivent permettre de transformer un admirateur, voire un opposant au Président de la République, un sympathisant du Parti Congolais du Travail en bulletin de vote en 2016.
Les faits sont une arme politique à double détente, offensive sur le plan de la communication politique et du marketing politique et défensive pour mieux justifier l'exécution du projet politique dans sa gestion, conduite et justification des choix économiques réalisés. N'oublions pas que le Congolais est devenu élec-acteur http://ppassy.blogspot.fr/2013/05/les-strategies-pour-votre-election.html, c'est à dire que la pauvreté est vécu par les populations comme un "bouquet de manques". Ces "besoins fondamentaux" des congolais du Nord au Sud et votre "bouquet de réponses aux thématiques sociales" feront le lit des faits attendus, si vous êtes en mesure d’apporter des solutions à fort impact médiatique, dans des délais compressés, tout en veillant au financement permettant leur réalisation, les faits parleront d'eux-mêmes aux Congolais.
Les faits du chemin d’avenir 2009-2016
Ils doivent servir de critère ultime dans la détermination de la stratégie politique, de la création des contenus en marketing politique, et aussi de la vérité et du choix des élec-acteurs. Après tant d’années passées à la tête du pays, le Chef de l’Etat a conclu, en examinant les faits, que ni le modèle communiste soviétique ni le modèle démocratique occidental ne pouvaient s’appliquer à la modernisation d’un pays en développement, et que la démocratisation ne précédait pas la modernisation, mais le plus souvent la suivait. En conséquence, Denis Sassou N’Guesso a décidé en 2002, d’explorer sa propre voie d'émergence économique du Congo et d’adopter une approche pragmatique d’essais et d’erreurs pour son programme de modernisation accélérée de son pays. A ce jour que l'on aime ou pas ce qui se réalise est inédit et ce qui s'annonce est formidable. Le Congo en Chantier sera donc, le contenu économique en amélioration continue du chemin d'avenir.
Les faits sont une arme politique à double détente, offensive sur le plan de la communication politique et du marketing politique et défensive pour mieux justifier l'exécution du projet politique dans sa gestion, conduite et justification des choix économiques réalisés. N'oublions pas que le Congolais est devenu élec-acteur http://ppassy.blogspot.fr/2013/05/les-strategies-pour-votre-election.html, c'est à dire que la pauvreté est vécu par les populations comme un "bouquet de manques". Ces "besoins fondamentaux" des congolais du Nord au Sud et votre "bouquet de réponses aux thématiques sociales" feront le lit des faits attendus, si vous êtes en mesure d’apporter des solutions à fort impact médiatique, dans des délais compressés, tout en veillant au financement permettant leur réalisation, les faits parleront d'eux-mêmes aux Congolais.
Soyons précis de quels faits les Congolais ont besoin ?
- L’accès à une nourriture en qualité et en quantité suffisantes
- L’accès aux soins de santé
- L'accès au travail et à la sécurité pour tous
- L’accès à un toit décent, à l’eau potable
- L’accès à l’alphabétisation et à l’éducation pour leurs enfants
- L’accès à un avenir sécurisé et commun pour tous
- L’accès à un bien être partagé par tous
Voici ce que j'appelle "les 7 sept faims du peuple Congolais", qui constituent les éléments du "bouquet de manques".
Les faits du chemin d’avenir 2009-2016
Ils doivent servir de critère ultime dans la détermination de la stratégie politique, de la création des contenus en marketing politique, et aussi de la vérité et du choix des élec-acteurs. Après tant d’années passées à la tête du pays, le Chef de l’Etat a conclu, en examinant les faits, que ni le modèle communiste soviétique ni le modèle démocratique occidental ne pouvaient s’appliquer à la modernisation d’un pays en développement, et que la démocratisation ne précédait pas la modernisation, mais le plus souvent la suivait. En conséquence, Denis Sassou N’Guesso a décidé en 2002, d’explorer sa propre voie d'émergence économique du Congo et d’adopter une approche pragmatique d’essais et d’erreurs pour son programme de modernisation accélérée de son pays. A ce jour que l'on aime ou pas ce qui se réalise est inédit et ce qui s'annonce est formidable. Le Congo en Chantier sera donc, le contenu économique en amélioration continue du chemin d'avenir.
2ème chantier : Le peuple rien que le peuple Congolais : La
primauté des conditions de vie des Congolais.
Le Congo-Brazzaville subit la pauvreté comme un
bouquet de manques, le fossé comme partout dans le monde entre les pauvres et les riches ne cesse de prendre des proportions inquiétantes C’est là, le principal angle d’attaque des critiques et le talon d’Achille
des gouvernants. Parce que les thématiques sociales (les 7 faims du Congo) n’a pas encore fait l’objet d’une réponse
robuste de la part du gouvernement. « Malgré
des performances économiques relativement satisfaisantes au cours des dernières
années, le niveau de chômage demeure élevé au Congo notamment pour les jeunes. D'après l’Étude sur l’emploi et le secteur informel (EESIC) menée en 2009, le
taux de chômage au niveau national est de 16%. Mais 25% de la population âgée
de 15 à 29 ans est sans emploi, et plus de 42% lorsqu'on prend une définition
beaucoup plus large comprenant les demandeurs d’emploi découragés. Le niveau de
chômage élevé des jeunes est le résultat de plusieurs facteurs. Du côté de
l’offre de travail, les obstacles les plus importants sont la faible qualité du
système éducatif et de formation, une politique de sécurité de l’emploi dans le
secteur public qui a découragé les jeunes d'acquérir les compétences exigées
par le secteur privé, et l’absence générale de culture entrepreneuriale.
S’agissant de la
demande de travail, les principales raisons du chômage des jeunes sont
l’insuffisance de la création d’emplois dans le secteur formel du fait de la
faible diversification de l’économie, l’environnement peu favorable au
développement du secteur privé et, dans, une moindre mesure la réglementation
du travail. »
Le peuple rien
que le peuple Congolais, un patriotisme économique et national, comme le chantier de l'unité nationale :
La primauté des conditions de vie des Congolais. Brazzaville
devra adopter ce vieux principe de gouvernance en considérant que l’éradication
de la pauvreté est, et restera le droit humain le plus fondamental. Cette idée doit
sortir l’immense majorité des congolais de la pauvreté la plus abjecte et des
manques. Ce succès devra être sans précédent dans l’histoire du continent.
3ème chantier : concevoir un modèle congolais d’ensemble de
priorités et des séquences pour les différentes étapes de modernisation industrielle avec des réformes faciles, suivies par des réformes plus décisives et difficiles
– à la différence de la politique populiste à court terme suivie par la plus
grande partie du monde aujourd’hui.
4ème chantier : un Etat fort, une administration moderne et un gouvernement
comme vertus nécessaires.
Le Congo dans
cette période d’incertitudes et de risques doit associer son développement à un
Etat fort et éclairé. L’Etat est un mal nécessaire au Congo, la transformation
de ce pays doit être menée par un Etat attaché au développement et non un Etat
corrompu, gestionnaire des dommages, pas du tout stratège.
L’Etat congolais,
quels que soient ses défauts et ses lacunes, doit être capable de susciter un
consensus national sur la modernisation économique et de poursuivre de durs objectifs
stratégiques, comme par exemple: imposer des réformes au secteur industriel, bancaire, pétrolier,
agricole, développer des énergies renouvelables ou stimuler l’économie face à
la dépression globale.
5ème chantier : Une bonne gouvernance est plus importante que la
démocratisation.
Sassou N’GUESSO tempère la dichotomie
stéréotypée entre démocratie et autocratie et considère que la nature de l’Etat, y compris sa légitimité, doit être
définie par sa substance, c’est-à-dire par sa bonne gouvernance, sa cohésion et
jugée sur ce qu’elle peut réaliser. Malgré ses lacunes en matière de
transparence, comme le souligne volontiers les critiques, l’Etat congolais a su donner de la substance à sa bonne gouvernance et travaille par selon le triptyque essai-erreur-correction pour structurer une émergence économique moins dépendante des revenus du pétrole.
6ème chantier : La légitimité de la performance.
Il est temps
que la compétence fasse autorité au Congo. La méritocratie soit le socle national de l'excellence. Le CONGO EN CHANTIER, va être le
règne de l’autorité de la compétence. Inspiré par son expérience du pouvoir qui renseigne Sassou N'GUESSO qu'on ne peut être et durer sans maîtrise véritable des concepts et des applications, le
chemin d’avenir ressent de plus en plus le besoin urgent d’appliquer, le
principe de la légitimité de la performance à tout l’espace politique et économique. Des
critères, comme des succès dans l’éradication de la pauvreté ou, de plus en
plus, dans l’émergence économique du pays, sont des facteurs-clés de la
promotion des officiels, des cadres, et des ministres. Les leaders congolais
conscients de la montée de cette nouvelle exigence se doivent de faire une
actualisation de leurs compétences et seront, au cours de ce septennat, constamment
testés, observés puis évalués aux différents niveaux de leurs responsabilités.
7ème chantier : L’éducation sélective et l’adaptation.
La culture d’ouverture
congolaise nous enseigne le fait d’apprendre des autres. Les Congolais doivent
développer une remarquable capacité d’assimilation sélective et d’adaptation à
de nouveaux défis comme le prouve la rapidité avec laquelle, Sassou N’GUESSO a
réussi à solutionner les problèmes sécuritaire et politique, malgré la violence des rancœurs et des idioties.
8ème chantier : refonder le vivre et l’agir ensemble : l’harmonie
dans la diversité ethnique.
Le Chemin
d’avenir doit encore faire face à de nombreux défis, comme la lutte contre la
corruption ou la réduction des disparités régionales. Ce 8ème chantier doit
permettre au Chef de l’Etat Congolais de rejeter les notions conflictuelles de
style occidental à savoir majorité-opposition-bilan. Depuis plus d’une décennie
le Président de la République a fait preuve
de toute son habilité politique, grâce à de grands efforts pour renforcer la
communauté d’intérêts de différents groupes ethniques, afin de désamorcer les
tensions politiques et interethniques aux conséquences imprévisibles pour mieux renforcer la cohésion
sociale. La réflexion urgente, au regard des attentes des populations, doit être portée, le
plus vite possible, sur la mise en place d'un filet de sécurité sociale pour tous.
9ème chantier : Vivre bien : favoriser les échanges et les
coopérations
Qu’est-ce que
bien vivre, si l’on prend en compte les contraintes actuelles et futures sur
les ressources, matières premières, espaces, moyens financiers actuels ? Le
Congo en 2013 est face à des préoccupations nouvelles car les modes de vie
évoluent. Une meilleure prise en compte du bien vivre des populations est une
des clés d’évolution du CONGO EN CHANTIER. Bien vivre est un principe pour
l’action, notamment dans les domaines de l’habitat, de l’environnement et de la
santé. La qualité de vie représente « la
perception qu’a un individu de sa place dans l’existence, dans le contexte de
la culture et du système de valeurs dans lesquels il vit, en relation avec ses
objectifs, ses attentes, ses normes et ses inquiétudes ». Pour favoriser le
bien-être de chacun, l’action du CONGO EN CHANTIER, doit agir en faveur d’une
plus grande qualité de vie. LE CONGO EN CHANTIER doit renforcer les liens
sociaux et territoriaux pour mieux lutter contre la pauvreté. Le vivre ensemble
et la convivialité reposent à la fois sur des principes et valeurs tels que la
solidarité, l’échange, la réciprocité, la responsabilité, le respect des cultures
et des religions, ainsi que sur des règles et des droits, avec des systèmes établis
de redistribution, le partage d’espaces communs et de services collectifs,
voilà l’un des grands chantiers du CONGO EN CHANTIER.
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