vendredi 5 décembre 2014

AFRO-FRANÇAIS, donnez-vous les moyens de vos exportations en Afrique !

Il existe de très nombreux dispositifs de soutien financier à l’exportation en France, trop communément assimilés, à tort, par nombre d’entreprises à des « aides » ou des subventions. Difficile de s’y retrouver dans ce « maquis » pour les non spécialistes. DB CONSEILS membre du CEAF à la CCIP vous accompagne, conseille et assiste dans votre stratégie d’exportation, de conquête des marchés en Afrique. 
Nous sommes heureux de constater que plusieurs entrepreneurs de la diaspora africaine, commencent à professionnaliser leur démarche commerciale visant la conquête des marchés africains. Nombreux n'ont plus dans le viseur que le marché de leur pays d’origine. Ils prennent le risque d’aller sur des marchés presqu’inconnus. Cette prise de risque mérite d’être encouragée et amplifiée. Le but de ce billet est de vous fournir les éléments de compréhension des différents dispositifs de l’État et de mettre à votre disposition les outils utiles pour un accompagnement stratégique à coût raisonnable.

Quelle est la valeur ajoutée de notre service ACCOMPAGNEMENT STRATÉGIQUE EXPORT ?

À chaque étape de son internationalisation, l’entreprise peut trouver des aides ou appuis financiers auxquels elle peut être éligible. A la phase Recherche & Développement correspondent les aides à l’innovation de BPI France et le Crédit Impôt Recherche (CIR) à la phase prospection correspondent l’Assurance Prospection (AP) gérée par Coface et le Prêt de Développement Export (PDE) de BPI France, à la phase recrutement le Crédit Impôt Export (CIE) et les aides régionales. A l’implantation, la Garantie de Projet international (ex FASEP). La difficulté est d’imbriquer ces différents dispositifs et de les optimiser. C’est le service ACCOMPAGNEMENT STRATEGIQUE EXPORT que nous proposons à nos clients. Notre ambition n’est pas de faire concurrence aux actions et activités institutionnelles qui le font bien d’ailleurs.

Quelle est la spécificité de votre accompagnement ?
  • Nous prenons la relève là où les CCI, MEDEF, UBIFRANCE s’arrêtent
  • Ensemble nous bâtissons votre stratégie de développement local
  •  Pas à pas, nous créons les conditions de votre réussite commerciale locale  

Comment traitons-nous les dossiers ?

Avant toute chose, il s’agit de mettre en place une stratégie adaptée et/ou sur mesure, suite à une réflexion stratégique.  Il y a deux cas de figure. Soit l’entreprise a déjà réalisé une étude de marché sur le pays ou la zone économique 35%  (CEMAC ou UMOA) qu’elle vise, soit elle part de zéro (65%). Dans le premier cas, nous validons son analyse, et apportons des informations complémentaires si besoin. Dans le second cas, nous réalisons l’éclairage du marché. Ce n’est qu’ensuite que nous nous penchons sur les aspects financiers. Par exemple, pour un projet de création d’une filiale à l’étranger, nous aidons le porteur du projet à évaluer l’ensemble des dépenses liées à son implantation.

Les entreprises afro-françaises connaissent-elles ces dispositifs ?

De manière très approximative pour la plupart ! Nous cherchons, parmi l’ensemble des dispositifs celui ou ceux qui sont les plus adéquats et montons les dossiers que l’entreprise présentera aux différents organismes.

Notre conseil aux entreprises de la diaspora africaine

Les entreprises qui veulent se développer durablement leur activité en Afrique doivent envisager leurs dépenses et leurs chiffres d’affaires prévisionnels sur plusieurs années. La stratégie du one shot doit laisser la place à une stratégie sur le long terme. Souvent, elles sous-estiment la nécessaire constance dans les épreuves du "marché africain", leurs coûts et ont du mal à réaliser des prévisions réalistes ». « Il est de plus en plus urgent de savoir conjuguer le verbe anticiper. L’anticipation est le maître mot en Afrique. Les délais d’instruction des différents organismes publics français sont relativement rapides. Encore faut-il présenter des dossiers complets, ce qui est loin d’être le cas. L'amateurisme est mort.

Comment inciter les afro-français à développer des stratégies de conquête des marchés de leurs pays d’origine ?

Trop d’afro-français l’ignorent : les exportations représentent 27% du PIB en France et 6.5 millions de salariés ont un emploi lié au commerce extérieur. il faut renforcer la « culture de l’export » en France auprès des entrepreneurs de la diaspora africaine: exporter n’est pas une affaire réservée à une élite, à quelques experts ou diplômés. Exporter ne se résume pas à quelques « grands contrats » fortement médiatisés. Un produit ou un service innovant, séduire des consommateurs de vos pays d'origine culturellement différend, s’adapter à leurs goûts et leurs besoins, changer d’échelle en se développant à l’international, sont autant de défis et d’aventures humaines à encourager et valoriser auprès des entrepreneurs de la diaspora africaine. Il est dommage de constater que ces derniers préfèrent travailler et se développer en France pour la simple raison que les carences institutionnelles ne démultiplient pas leurs courage et intelligence, L’Afrique est un bon risque économique pour lequel l’exportation est une aventure enthousiasmante et porteuse d’avenir. Si cette diaspora ne le fait pas c'est les autres diasporas sur place (Chine, Inde, Pakistan, Liban...) qui le feront à leur place.

Développer une culture de l’export c’est aussi renforcer l’esprit d’équipe, apprendre à passer de l'intelligence individuelle à la réussite collective, s’enrichir professionnellement et culturellement. Exporter (services, produits, formation) dans son pays d’origine ou dans les régions économiques francophones, c’est aussi faire le succès de la diaspora africaine, briller par l’exemple. Le dénigrement systématique de votre pays, les critiques éternelles sur le manque de cohérence institutionnelle, le repli sur soi ou les stratégies solitaires de réussite ne sont pas de solutions durables en 2014. 

La France et l’Afrique francophone ont besoin de vous et c’est maintenant.

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