DB CONSEILS vous fait un retour
d’expérience sur les instruments de financement de la Banque mondiale et donne
quelques conseils aux entreprises françaises orientées sur l’Afrique.
Les chiffres clés en 2013.
- En 2013, la Banque Mondiale a
accordé 31.5 Mds de prêts qui se sont transformés en 25 Mds d’opportunités
de marché via appels offres
- Afrique : 88 projets en cours
pour 7.2 Mds $
Pour quelles opportunités ?
Les opportunités de marché concernées
sont principalement dans les secteurs de l’énergie, l’agriculture, et les
transports, la santé et l’éducation
Selon la représentante de la Banque
Mondiale à Paris, Catherine Doody, il existe deux portes d’entrée,
« pour les exportateurs et pour les investisseurs ». Les
investisseurs auront pour interlocuteur l’International Finance Corporation
(IFC) ou la MIGA. L’IFC a cofinancé pour 18.3 Mds de projets en 2013 tandis que
la MIGA a garanti 2.7 Mds de projet contre les risques politiques. Au global,
l’engagement total de la Banque Mondiale s’est élevé à 52.6 Mds USD en
2013. Porté par un fort dynamisme (4.2% de croissance en 2012, 4.9% en 2013,
5.5% en 2014 et 2015), le continent africain représente à lui seul une bonne
partie des projets financés. « Nous avons 88 projets en cours représentant
7.2 Mds $ de contrats. Ces projets concernent majoritairement le secteur
de :
- l’énergie et des mines (31%),
- l’agriculture (16%)
- les transports (16%) ».
Les principaux défis du continent
sont :
- la santé (4%)
- l’éducation (8%)
- l’eau (10%)
Ces secteurs sont souvent perçus comme
des secteurs improductifs. Ce qui souvent justifie, la faiblesse des réponses
gouvernementales sur les thématiques sociales. Les experts de DB
CONSEILS sur le terrain, n’ont pas d’explication réelle sur le manque d’intérêt
des grands groupes dans ces secteurs clés des pays africains. Le constat est
que les principaux défis du continent, ne figurent pas en première position des
projets structurants, sauf trois pays où des projets sont en cours de
préparation :
- l’Éthiopie 10% de croissance 2013 « dans
l’agriculture, la pêche et l’industrie forestière »,
- le Cameroun « pour des infrastructures de
transport »
- le Nigéria, « il s’agit là d’un projet
éducatif ». « Pour chacun de ces projets, les entreprises
peuvent trouver le nom de la personne à contacter directement en nous
contactons individuellement ».
Plusieurs entreprises françaises de
taille moyenne se plaignent de la rareté des ressources, voici quelques sources
d’informations pour être compétitif et remporter les marchés publics
internationaux en Afrique.
Tout d’abord, faire de la veille
Notre de Base de données décisionnelles
(BDD) est à votre disposition pour votre production d’information à forte
valeur ajoutée. Nous ne sommes pas les seuls, différents organismes publics,
parapublics, mais aussi privés proposent des services de veille. L’information
est aussi disponible gratuitement sur les sites des différents bailleurs de
fonds. Elle est souvent en anglais. « Il est ainsi possible de
savoir sur un pays donné qui remporte des contrats et dans quels secteurs. Les
données financières sont en libre accès sur
htps://finances.worldbank.org ».
Faire de la veille et trouver le bon
partenaire local
DB CONSEILS vous aide à :
- Identifier vos besoins à partir de la relation entre vos enjeux et le
pays cible
- Intégrer les facteurs culturels votre stratégie globale
- Rechercher des partenaires locaux (sous-traitants ou autres) qui ont
l’habitude de soumissionner à ces marchés publics dans le pays en
question.
- Analyser vos vulnérabilités
C. Doody souligne « l’importance du
partenaire local qui connait les réglementations. Des jeunes générations d’entrepreneurs
se sont formés à l’étranger et ont créé leur société dans leur pays même si par
exemple le Burkina Faso n’a pas d’expertise locale. Les contrats de consulting
sont remportés par des sociétés étrangères ».
· Il
n’est pas interdit de soumissionner en solo mais lorsque l’on sait que 70% des
contrats sont de plus en plus attribués aux compagnies locales, chinoises ou
mixtes, on comprend l’intérêt de trouver un associé dans le pays cible !
Il faut ensuite exprimer son intérêt
rapidement. « L’entreprise doit être sélective dans les projets et se
faire connaitre auprès de l’agence d’exécution ». Dans tous les cas, le
soumissionnaire devra comprendre le contexte local et répondre précisément aux
spécifications techniques ».
Sur le site de la Banque Mondiale
(worldbank.org), les entreprises intéressées peuvent télécharger deux documents
clés concernant les directives de passation des marchés.
Il en existe un pour les consultants
(go.worlbank.org/U91PSLUDCO) et un pour les fournitures, travaux et services
(go.worlbank.org/1KKD1KNT40).
A propos de la forte concurrence
chinoise
En Afrique, mais aussi sur les autres
continents les entreprises européennes sont fortement concurrencées par les
sociétés chinoises. Le CAC 40 a déserté l’Afrique face aux chinois. La clé de
la réussite chinoise réside dans l’inadaptation de l’offre globale française en
particulier et européenne en générale par rapports aux demandes africaines de
basse et moyenne technologie. Les pays africains sont en phase
d’industrialisation voire de pré-industrialisation. Les besoins sont en
grande partie de basse et moyenne technologie. La perte des parts de marché
français résulte de cette inadaptation et inadéquation de l’offre et de la
demande africaine. Le secteur des télécoms est certes le plus rentable et le
plus promoteur, mais il ne peut exister sans infrastructure, éducation, logistique
et cadre juridique amélioré. Il faut donc diversifier l’offre, accompagner les
entreprises qui prennent le risque par une nouvelle ingénierie financière.
L’Afrique n’a pas encore été perçue comme un bon risque par les banques
françaises voire européenne du fait des incohérences institutionnelles, qui au
fil des ans, ont tendance à se résorber.
La réponse de la banque mondiale sur la
concurrence chinoise
Elle est jugée déloyale à tort, car les
entreprises chinoises mettent en œuvre l’une de leur stratégie, celle des
petites portes. Focaliser son investissement sur les secteurs négligés par les
entreprises occidentales nécessitant de lourds investissements, être capable
d’investir à perte pour sécuriser son implantation future (le cas de l’Angola,
la Zambie, l’Algérie…). La deuxième critique porte sur la qualité
qui n’est pas toujours au rendez-vous. « Les Chinois remportent des projets car
ils sont imbattables sur les prix. Ils sont sur les grands contrats
énergétiques et d’infrastructures et très peu dans l’’éducation, la santé ou
l’agroalimentaire ». Les problèmes de qualité sont au cœur de la réflexion de
la Banque Mondiale qui va mettre en place des procédures plus exigeantes au
niveau de la durabilité des travaux réalisés.
Pour détecter de nouvelles opportunités
de marchés à l’étranger
Structurer le marché du sourcing pour
les appels d’offres internationaux
Notre
activité : se concentrer sur la veille et le
filtrage des sources, pour permettre de détecter des opportunités sur les
marchés africains. Le marché du sourcing en Afrique pour les appels d’offres
internationaux prend de l’ampleur et les besoins en informations des
soumissionnaires africains et afro-français deviennent de plus en plus
importants. DB CONSEILS fidèle à son vision du conseil vient
de créer une plateforme unique spécialisée dans les appels d’offres
internationaux qui identifie et vérifie plusieurs milliers de sources
différentes à travers toute l’Afrique et peut se targuer de correspondre à
toutes les demandes des petites entreprises aussi bien que des grosses, grâce
aux observateurs sur place. Composé modestement de 2 personnes en France en
phase de démarrage, et d’une dizaine de techniciens en Afrique capables de
traiter des centaines d’offres par jour, appuyées par des
« capteurs » dans les ministères qui passent leur temps à comparer,
vérifier si les libellés sont bons. Cette plateforme à une mission principale de contrôle « chaque appel d’offre émis doit
être traité et redirigé de façon à correspondre aux besoins de chaque
entreprise cliente. L’accès immédiat à l’information est la clef de la réussite
à l’export.
Soyez en alerte sur les projets en cours
:
Plusieurs projets en Afrique sont dans
les pipelines de la Banque Mondiale. En voici trois en Éthiopie, au Cameroun et
au Nigéria. A vous de jouer !
Éthiopie
Thrid Pastoral Community Developpement
Project (PCDP). Les objectifs sont de favoriser la
croissance et la stabilisation des revenus, d’accroître les infrastructures de
base, et d’améliorer l’accès aux services publics au sein des communautés
pastorales … project P 1302276.US$ 110.0/85.0 (IDA crédit/IFAD). Besoins de
consultants. Contact : ministère des affaires fédérales, Éthiopie,
tél : (25191) 444 357, oseidhaik@yahoo.com, contact Seid Omer PCDP Coordinateur
Cameroun
La Communauté économique et monétaire de
l’Afrique Centrale (CEMAC), Transport & transit facilitation – Phase II.
L’objectif sera de compléter l’actuel projet de facilitation du transit et du
transport afin d’en augmenter l’impact sur le corridor camerounais entre Douala
et D’Jamena. US$ 75.0 (IDA Credit). Les besoins en services en consulting
seront précisés ultérieurement. Ministère des travaux publics, Yaoundé,
Cameroun, tél : (237) 2222 2294, mi-chelmbella2009@yahoo.fr, Jean-Michel
Mbella, coordinateur du projet
Nigéria
1. Global
Partnerschip For Education Fund Grant. L’objectif
est d’améliorer l’accès et la qualité de l’éducation dans des états
sélectionnés et particulièrement l’éducation de filles. US$ 100.0 (EFAS).
Besoins de Consultants. Ministère de l’éducation, c/o STEP B Project Plot 245,
Samuel Adesujo Adeulegun St.Nigeria, tél : (243 803) 385 4351,
email : stepbfme@ yahoo.com
Electricity and Gas Improvement
Additional Financing-GUID : l’objectif est de soutenir le projet NEGIP
(Nigerian Electricity and gaz Improvement Project) pour faire fonctionner 3
unités à Sapele, Olorun sogo et Alaoji. Project : P126190 US$ 200.0
(GUID). Besoins en services de consulting, non encore déterminés. Power Holding Compagny of
Nigeria, Plot 441 Zambezi Crescent, Maitama, Abuja, Nigeria, tel : (234 9)
413 6684, email : magniyu@nepapmu.org, manager du projet :
Mansuru A. Ganiyu
Vous trouverez les informations sur
l’ensemble des projets sur le site de la Banque Mondiale. Les données
financières sont en libre accès sur : https://finances.worldbank.org
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Lándu milli € 500 og € 75.000
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Endurgreiðslutími milli 6 mánaða og 7 ára
Treystrygging:
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Tölvupóstur: atlasloanfirm@outlook.com
Atlasloanfirm.blogspot.com
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