Une valeur ajoutée pour les entreprises
Un boulevard d'opportunités pour les provinces, les départements, les régions
Une priorité économique pour les Etats
Les cas du Cameroun, du Congo-Brazzaville, du Gabon.
Face aux projets structurants en Afrique francophone, DB CONSEILS vous propose une réflexion stratégique sur le sujet pour formuler des recommandations qui fassent des réseaux d’entreprises un axe prioritaire des Etats. Le sujet n’est pas nouveau ; plusieurs Etats en ont fait un axe stratégique de leur politique, s’investissant à la fois dans la création des grappes d'entreprises, de clusters, et de zones spéciales économiques, de réseaux filières, d’associations de zones d’activités… Cependant face à une demande de plus en plus importante, des entreprises souhaitent voir naître dans les pays de la zone franc des communautés d’affaires, ou s’engager dans des réseaux structurés pour développer une masse critique face à l'arrivée massive des entreprises étrangères (les cas de MOHO NORD Pointe Noire - CONGO, du port de KRIBI - CAMEROUN, la zone franche de l’île de Mandji, à Port-Gentil, capitale économique du Gabon).
Le sujet mérite une attention toute particulière, qu’il convient de traiter prioritairement au niveau des ministères en charge des PME-PMI, du commerce, des hydrocarbures et des mines, des zones économiques spéciales et les CCI.
Ces dernières disposent incontestablement d’atouts pour aider les entreprises à travailler en réseau : la relation de proximité, le lien de confiance qu’elles entretiennent avec les entreprises, la connaissance fine qu’elles ont du tissu économique local leur permettent d’identifier leurs besoins en constante évolution et de construire une offre de services structurée et adaptée à leurs demandes. Les compétences et l’expertise qu’elles ont acquises ces dernières années pour animer les réseaux leur donnent toute latitude pour intervenir sur ce champ.
Le sujet mérite une attention toute particulière, qu’il convient de traiter prioritairement au niveau des ministères en charge des PME-PMI, du commerce, des hydrocarbures et des mines, des zones économiques spéciales et les CCI.
Ces dernières disposent incontestablement d’atouts pour aider les entreprises à travailler en réseau : la relation de proximité, le lien de confiance qu’elles entretiennent avec les entreprises, la connaissance fine qu’elles ont du tissu économique local leur permettent d’identifier leurs besoins en constante évolution et de construire une offre de services structurée et adaptée à leurs demandes. Les compétences et l’expertise qu’elles ont acquises ces dernières années pour animer les réseaux leur donnent toute latitude pour intervenir sur ce champ.
De la concurrence économique à la coopération interentreprises
Les économies des pays de la zone franc deviennent de plus en plus ouvertes et la concurrence étrangère, soumet à rude épreuve les marges bénéficiaires des entrepreneurs locaux. Culturellement l'entrepreneur africain et l'entreprise africaine ont du mal à mutualiser leurs intérêts, à passer d'une réussite individuelle à une intelligence collective. Les structures et organisations fonctionnent en silo et non en réseau, se rapprocher de l’autre est psychologiquement difficile, l'information demeure encore une source de pouvoirs et non un élément du travail collaboratif.
Pourtant des exemples existent, les entreprises qui travaillent en réseaux constatent que des sujets peuvent être traités de manière plus efficace collectivement, libérant des ressources et de l’énergie sur le cœur de leur valeur ajoutée individuelle. En se fédérant, en construisant un projet commun, les entreprises sont plus fortes et peuvent disposer d’une information privilégiée et pertinente, mettre en commun des ressources, acquérir de nouvelles compétences et accéder à de nouveaux marchés. A travers cette nouvelle source de création de valeur, elles ont donc tout intérêt à collaborer ensemble pour gagner en compétitivité.
Le vide stratégique au niveau des département, province et région dans les Etats francophones d'Afrique
Le département, la province ou la région doit être perçue dans cette volonté politique clairement affichée d'émergence économique de ces pays, comme un bassin de vies et d'emplois bien identifié. Le territoire devient à cet effet un acteur dont le rôle est d'assurer efficacement son développement et son avenir dans un univers devenu fortement concurrentiel, de plus en plus exposé à de nouveaux risques, mais aussi propice à de nouvelles opportunités. C'est pourquoi, comme toute entreprise performante aujourd'hui, une communauté territoriale ou un "territoire" doit construire et mettre en oeuvre une véritable stratégie à moyen et long terme, traduite en plan d'action global et cohérent, reposant sur un véritable diagnostic partagé, allant au-delà de l'inventaire des forces et faiblesses mais aussi de la simple gestion des opportunités. Nous regrettons que le vide stratégique relevé dans ces territoires soit couplé au brouillard de guerre (ndlr : terme qui désigne l'absence ou le flou des informations dans le cadre d'opérations militaires, générant l'incertitude pour les différents protagonistes).
Le territoire doit être le creuset d'activités économiques associant protection des intérêts stratégiques de l'Etat, des entreprises et des entrepreneurs nationaux. La promotion de ses intérêts apparaît directement liée à sa capacité à s'organiser en réseaux, en adoptant une démarche qui repose sur la mise en oeuvre et l'articulation d'une politique d'intelligence économique intégrant notamment la mise en capacité des entreprises nationales, le soutien du territoire aux acteurs économiques nationaux, la création d'un environnement des affaires intégrant l'influence, la sécurité et la formation. A ce jour les territoires ne tirent point avantage des projets structurants initiés dans ces trois pays. Ils jouissent d'un intérêt, d'une croissance du nombre d'entreprises, et de bénéfices fiscales, mais ne placent pas la stratégie des réseaux d'entreprises au coeur de leur stratégie de développement économique. Ils ne misent pas non plus sur les grappes d'entreprises, les clusters pour dynamiser leur tissu industriel et en faire un outil de promotion territoriale. D'où le vide stratégique qui ne permet pas de forger l’identité d’un territoire et à en accroître sa visibilité pour attirer de nouvelles activités et des compétences.
DB CONSEILS conseille au "territoire" que le soutien clairement affiché de l'Etat dans le renforcement du rôle des territoires pour l'émergence économique devient une impérieuse nécessité économique.
Le département, la province ou la région doit être perçue dans cette volonté politique clairement affichée d'émergence économique de ces pays, comme un bassin de vies et d'emplois bien identifié. Le territoire devient à cet effet un acteur dont le rôle est d'assurer efficacement son développement et son avenir dans un univers devenu fortement concurrentiel, de plus en plus exposé à de nouveaux risques, mais aussi propice à de nouvelles opportunités. C'est pourquoi, comme toute entreprise performante aujourd'hui, une communauté territoriale ou un "territoire" doit construire et mettre en oeuvre une véritable stratégie à moyen et long terme, traduite en plan d'action global et cohérent, reposant sur un véritable diagnostic partagé, allant au-delà de l'inventaire des forces et faiblesses mais aussi de la simple gestion des opportunités. Nous regrettons que le vide stratégique relevé dans ces territoires soit couplé au brouillard de guerre (ndlr : terme qui désigne l'absence ou le flou des informations dans le cadre d'opérations militaires, générant l'incertitude pour les différents protagonistes).
Le territoire doit être le creuset d'activités économiques associant protection des intérêts stratégiques de l'Etat, des entreprises et des entrepreneurs nationaux. La promotion de ses intérêts apparaît directement liée à sa capacité à s'organiser en réseaux, en adoptant une démarche qui repose sur la mise en oeuvre et l'articulation d'une politique d'intelligence économique intégrant notamment la mise en capacité des entreprises nationales, le soutien du territoire aux acteurs économiques nationaux, la création d'un environnement des affaires intégrant l'influence, la sécurité et la formation. A ce jour les territoires ne tirent point avantage des projets structurants initiés dans ces trois pays. Ils jouissent d'un intérêt, d'une croissance du nombre d'entreprises, et de bénéfices fiscales, mais ne placent pas la stratégie des réseaux d'entreprises au coeur de leur stratégie de développement économique. Ils ne misent pas non plus sur les grappes d'entreprises, les clusters pour dynamiser leur tissu industriel et en faire un outil de promotion territoriale. D'où le vide stratégique qui ne permet pas de forger l’identité d’un territoire et à en accroître sa visibilité pour attirer de nouvelles activités et des compétences.
DB CONSEILS conseille au "territoire" que le soutien clairement affiché de l'Etat dans le renforcement du rôle des territoires pour l'émergence économique devient une impérieuse nécessité économique.
Face à la concurrence étrangère: la mise en capacité des PMI-PME locales devient une obligation partagée entre Etat/Territoire et Public/Privée
A. Les réseaux comme levier de développement des entreprises
1. Un contexte en pleine évolution
Face à une globalisation des marchés, les leaders mondiaux, les grandes entreprises étrangères se sont recentrées sur leur cœur de métier entraînant une réorganisation des systèmes de production dans les chaines de valeurs. Pour faire face aux exigences techniques, commerciales et financières dans ces projets structurants en cours de réalisations, les PME-PMI locales sont contraintes de développer des stratégies de réseaux pour atteindre une taille critique, construire des offres globales, accéder à de nouveaux marchés et accroître leur capacité financière, technologique et de production.
En effet, confrontées à des exigences de plus en plus fortes en termes de technologies et de performance, elles n’ont pas toujours les compétences internes suffisantes pour produire seules un bien ou un service ; elles doivent alors aller chercher des ressources complémentaires, en s’associant avec d’autres partenaires nationaux ou régionaux ayant des problématiques communes.
En effet, confrontées à des exigences de plus en plus fortes en termes de technologies et de performance, elles n’ont pas toujours les compétences internes suffisantes pour produire seules un bien ou un service ; elles doivent alors aller chercher des ressources complémentaires, en s’associant avec d’autres partenaires nationaux ou régionaux ayant des problématiques communes.
Parallèlement, le développement des technologies de l’information et de la communication a contribué à une croissance exponentielle des réseaux sociaux, offrant ainsi l’opportunité pour les entreprises d’intégrer facilement et à moindre coût une communauté d’affaires. Les dirigeants d’entreprise y voient un moyen de communiquer sur un événement, un produit, un service, des savoir-faire, d’y rechercher des partenaires et de mieux connaître les besoins de leurs clients…. Les communautés d'affaires MOHO-NORD - KRIBI - ILE DE MANDJI devraient voir le jour pour échanger leur expériences et développer des solidarités actives pour éviter ainsi des fragilités aux entreprises. Il y a donc une vraie demande des entreprises à satisfaire. DB CONSEILS se trouve être votre interlocuteur technique privilégié.
En période de crise, lorsque la baisse des carnets de commandes se fait ressentir, appartenir à un réseau est également un moyen d’établir des connexions avec d’autres dirigeants pour trouver des solutions à des problèmes individuels. L’ère de réseaux, dans laquelle les entrés depuis quelques années couvre une multiplicité de réseaux d’entreprises qui se présentent sous différentes formes : grappes d'entreprises, pôles d’excellence, réseaux de connivence d'intérêts…
2. Quel intérêt pour les entreprises à se fédérer en réseau ?
Etre membre d’un réseau d’entreprises offre à l’entreprise un lieu, un espace d’échanges et de progression. C’est un premier pas pour rompre son isolement, mieux connaître ses pairs et créer des synergies avec d’autres entreprises.
L’entreprise a accès à une information privilégiée, qualifiée et pertinente qui lui ouvre la possibilité d’enrichir ses connaissances par rapport à son marché. La construction d’un réseau relationnel de professionnels et de partenaires donne au chef d’entreprise l’opportunité de partager des expériences, pour gagner un certain niveau de confiance et initier in fine des coopérations.
L’entreprise a accès à une information privilégiée, qualifiée et pertinente qui lui ouvre la possibilité d’enrichir ses connaissances par rapport à son marché. La construction d’un réseau relationnel de professionnels et de partenaires donne au chef d’entreprise l’opportunité de partager des expériences, pour gagner un certain niveau de confiance et initier in fine des coopérations.
Au-delà de l’échange d’expériences, l’appartenance à un réseau présente pour l’entreprise des avantages économiques et sociaux avérés, au premier rang desquels des économies d’échelles qui peuvent prendre la forme d’un accès à des offres de biens et de prestations à coûts partagés (embauche de personnel, mutualisation de compétences externalisées et de savoir-faire, réduction des coûts d’investissement en matière de veille, d’international, de qualité…).
Coopérer avec d’autres entreprises permet également d’atteindre une taille critique, pour être en capacité de se porter candidat à des appels d’offres globaux, de disposer d’un interlocuteur unique pour répondre aux demandes de plus en plus complexes des clients et d’être plus compétitive pour innover et exporter. C’est enfin un moyen de valoriser ses savoir-faire et se différencier de ses pairs, le réseau apportant une plus grande visibilité aux produits développés par ses membres.
En se fédérant, en construisant ensemble un projet commun, les entreprises sont plus fortes et adoptent une stratégie de conquête, s’inscrivant dans une dynamique positive. Celles qui intègrent les réseaux d’entreprises constituent le fer de lance des entreprises les plus pointues et les plus dynamiques des territoires ; elles ont une capacité de développement plus importante que les entreprises isolées. Autant d’éléments dont toutes les entreprises doivent avoir conscience pour être plus efficaces et gagner en compétitivité.
Une prise de conscience des acteurs des territoires
Pour les CCI, pourquoi s’investir dans les réseaux d’entreprises ?
L’une des principales missions des CCI étant d’accompagner les entreprises tout au long de leur vie et de représenter leurs intérêts auprès des pouvoirs publics, il est important qu’elles gardent un contact privilégié avec les entreprises implantées sur leur territoire. Or, animer un réseau d’entreprises, c’est maintenir ce lien durable avec les entreprises et avec le territoire ; à l’écoute permanente des dirigeants, la CCI est en prise directe avec les besoins des entreprises. Et le réseau d’entreprises peut également devenir un tremplin pour bénéficier de l’ensemble des services d’une CCI et d’une expertise adaptée à ses besoins. En effet, les Chambres de commerce et d’industrie au Congo-Brazzaville, au Cameroun, au Gabon, ont pris conscience de la nécessité d’agir en aidant les entreprises à travailler en réseau, en s’appuyant sur les demandes croissantes des entreprises confrontées à une concurrence de plus en plus forte.
L’appui individuel proposé aux entreprises est nécessaire pour leur développement, mais il doit être complété par des actions collaboratives qui peuvent constituer une réponse plus appropriée. Les réseaux deviennent ainsi un des leviers d’actions des CCI auprès des entreprises : le conseil individuel apporté par la CCI génère de l’action collective, qui engendre des demandes spécifiques de la part des entreprises membres des réseaux. C’est une évolution de l’accompagnement des entreprises complémentaire à l’appui individuel, qui s’appuie sur les entreprises leaders pour produire un effet d’entraînement sur l’ensemble du monde économique. Cette tendance doit par conséquent être prise en compte par les CCI et conduire à une nécessaire adaptation stratégique et organisationnelle au sein des Chambres de ces trois pays.
En accompagnant les dirigeants, les CCI véhiculent une image attractive et dynamique, rapprochant ces derniers de la gouvernance de l’institution consulaire. En organisant tel un chef d’orchestre une ingénierie des solutions, elles mettent leurs compétences au service des entreprises et des territoires. La coordination et la mise en cohérence des différentes interventions des acteurs territoriaux contribuent ainsi à renforcer la compétitivité des entreprises et l’attractivité des territoires.
Il y a donc urgence pour les CCI à s’investir dans les réseaux d’entreprises pour des raisons à la fois internes et externes au monde consulaire. L’évolution du contexte économique, le besoin croissant des entreprises de travailler en réseau, les avantages qu’elles en tirent, l’impact indéniable sur le taux de vote aux élections consulaires, le développement des compétences des CCI en management des réseaux d’entreprises sont autant d’éléments qui doivent les inciter à s’impliquer plus fortement dans les réseaux.
Malgré les évolutions du monde et la violence de la concurrence des grandes entreprises étrangères dans ces pays, les missions des Chambres de commerce et d’industrie restent inchangées, les modalités de leur mise en œuvre tardent à être adaptées. Les réformes structurelles des CCI de ces pays font défaut ce qui les rendent inaptes aux mutations en cours. Les Chambres de commerce et d’industrie doivent se mettre en ordre de marche et s’organiser pour répondre aux enjeux en cours auxquels sont confrontées les entreprises congolaises, camerounaises, gabonaises.
2. Quels bénéfices les territoires en retirent-ils ?
Les entreprises en réseau partagent ainsi une communauté de destin avec le territoire, contribuant à la consolidation de son tissu économique. Mettre en réseau les entreprises vient ainsi renforcer les dynamiques territoriales, en multipliant les échanges entre acteurs économiques d’une part et en maillant les entreprises et les différents réseaux auxquels elles appartiennent d’autre part. Ceci favorise l’ancrage territorial des PME/TPE, offrant ainsi de réelles opportunités de développement et de créations d’emplois.
Il incombe à l'État et aux collectivités locales de donner la première impulsion du développement local dans le nouveau contexte de l'émergence économique de ces pays... sans pour autant se substituer aux acteurs économiques.
Le schéma territoriale de mise en cohérence des projets d'entreprises qui comprend:
- Comité stratégique territoriale
- Comité des synergies entre l'État, les collectivités territoriales et les entreprises
- Mapping entreprises
- Bureau coopération interentreprises
- Bureau sécurité économique
- Bureau sensibilisation/formation
- Bureau émergence économique et stratégies offensives et défensives d'entreprises
37 rue des Mathurins
75008 Paris FRANCE
0033626774753