PATRICE PASSY Directeur associé de DB CONSEILS au 8 eme FESTIVAL GÉOPOLITIQUE DE GRENOBLE du 16 au 19 mars 2016
Thème: RÔLE DE LA DIMENSION CULTURELLE DANS LES NÉGOCIATIONS D'AFFAIRES EN AFRIQUE
L'incompréhension du présent naît fatalement de l'ignorance du passé. Mais il n'est peut-être pas moins vain de s'épuiser à comprendre le passé, si l'on ne sait rien du présent. - Albert Camus
mercredi 30 mars 2016
mercredi 2 mars 2016
DB CONSEILS AU 4eme FORUM INTERNATIONAL AFRIQUE DEVELOPPEMENT DE CASABLANCA
4ème édition du forum international Afrique Développement à Casablanca, du 25 février au 26 février 2016
Thème : « Agriculture et électrification : mobiliser les énergies »
Les experts du cabinet DB CONSEILS ont accompagné l’API du
Congo-Brazzaville au IVème forum international Afrique Développement à
Casablanca, les 25 et 26 février 2016, en tant que partenaire stratégique.
TV Congo a relaté cet événement dans son journal des 1er
et 2 mars 2016
2000 opérateurs économiques et institutionnels
20 pays africains ont
pris part à la 4ème édition du forum international Afrique
Développement à Casablanca, sous le
thème : « Agriculture et électrification : mobiliser les
énergies ». Cet événement d’envergure, avait pour objectifs d’offrir
plus de visibilité aux opérateurs africains ; de répertorier les projets
d’investissement les plus porteurs sur le continent ; et de susciter la
réflexion et le débat sur des thématiques liées au développement du continent
africain. Tony Elumely, président d’United Bank for Africa (UBA), a regretté de voir le commerce interafricain ne représentant que 3% des échanges et la coopération en allant, au-delà de l’Agriculture et de l’Energie, vers tous les secteurs d’activités privé a un rôles prépondérant à jouer dans ces échanges interafricains », a-t-il il préconisé.
Moulay Hafif Elalamy, ministre de l’industrie et du commerce, dans un excellent exposé a dit, que le continent africain est appelé plus que jamais à saisir une nouvelle occasion offerte par la Chine.
Comment ? « Le salaire minimum chinois est passé aujourd’hui de 100 à 500 dollars en cinq ans, ce qui a entrainé un déplacement de l’ordre de 85 millions d’emplois, de la Chine vers les pays voisins et ailleurs.
L’Afrique doit saisir cette opportunité nouvelle », a expliqué M. Elalamy, rappelant la nécessité de l’industrialisation comme vecteur de la création de l’emploi pour les jeunes du continent. Il a évoqué dans ce sens le succès du Maroc à insérer les nouveaux métiers comme l’aéronautique et l’automobile dans la mondialisation. A
l’ouverture de cette rencontre, Mohamed
El kettani, PDG du groupe Attijariwafa Bank, a soulevé quelques défis
auxquels le monde est confronté aujourd’hui, dont la baisse de 50% des prix du
pétrole depuis janvier 2015 dans un contexte de suroffre et de crise
géopolitique au Moyen-Orient et l’évolution imprévisible des taux bancaires,
encore instables, huit ans après la crise financière de 2008.
La diplomatie économique marocaine devient un exemple à suivre
Le ministre de l’Agriculture, AZIZ
Akhnouch, a déclaré, pour sa part, qu’un Africain sur trois souffre de la
faim. « La bataille mondiale contre l’insécurité alimentaire doit être gagnée
en Afrique », a –t-il souligné, ajoutant que le Maroc, conscient de cette
problématique, a mis en place en 2008 le
plan Maroc Vert. Ce qui a fait augmenter l’investissement public-privé de 14%
par an, le taux de mécanisation de 5 à 7 tracteurs par 100 hectares, soit
au-delà de la norme minimale de 36% fixée par la FAO. Conséquence : la
production agricole de 43% en l’espace de huit ans, portée notamment par la
filiale oléicole, passée de 743.000 tonnes en 2008 à 1,4 million à 1,4 million
en 2015. Idem pour la production des
sucres blancs qui atteint, quant à elle, 510.000 tonnes, soit un taux de
couverture de 43% contre 29% il ya 5 ans.
Quant à Salaheddine Mezouar, ministre
des Affaires Étrangères, il a affirmé : « le monde sera
différent durant les 20 prochaines années. C’est pour cela que nous avons une
belle histoire à construire.
Notre continent bouge, il a des élites
exceptionnelles et des problèmes à résoudre. Le 20ème siècle a été celui des indépendances. Nous
avons mis beaucoup de temps à sortir du colonialisme et aujourd’hui nous
avançons. C’est le début de la renaissance, qui dépendra de notre capacité à
transformer notre réalité ».
En insistant sur le partenariat solidaire et équilibré avec les pays du
continent, le ministre marocain a ajouté que « le Royaume est parti vers
ses frères et sœurs africains pour parler le langage des cœurs et construire
l’avenir à partir de nos expériences réciproques. Nous apprenons aussi de l’expertise et de l’expériences de nos
partenaires africains »
Et le chef de la diplomatie marocaine de poursuivre que l’Afrique a,
quant même, un défi à relever. Il s’agira de gagner la bataille de
l’électrification, partager les expériences, faire de la COP22 celle de
l’Afrique. Il s’agit bien évidemment de la COP22, dédiée à l’écologie, prévu en
novembre prochain à Marrakech. Il a lancé, à cet égard, un appel pour un
partenariat Sud-Sud gagnant pour assurer l’équilibre du monde. Jean-Louis Borloo, président de la Fondation Energie pour l’Afrique, a axé son intervention sur l’énergie, en disant : « L’accès à l’énergie est le pré-requis à l’accès à tous les autres droits, et est un problème éminemment politique »
Présent aussi à ce forum, le ministre gabonais de l’Agriculture, Mathieu Mboumba, en charge du programme
GRAINE, a invité les leaders du continent à replacer l’agriculture au cœur du
développement. Nous ne devons plus considérer notre agriculture comme une
activité de survie ou par défaut », a-t-il déclaré.
Maroc Export: Multiplier l'organisation de rencontres d’affaires entres décideurs et investisseurs économiques
La Directrice de Générale de Maroc Export, Zahra Maafiri , a appelé, quant à elle, au développement du
label « Made In Africa » et à l’intensification des échanges
entre les structures nationales chargées de la promotions de l’export.
Au programme de ce Forum, figurent l’organisation de rencontres
d’affaires entres décideurs et investisseurs économiques, ainsi que des
opérateurs de renom, s’agissant des problématique concrètes de développement en
Afrique.
Aussi, le ‘’Marché de l’Investissement’’, mis en place dans le cadre
du Forum, prévoit-il de donner la visibilité aux plans nationaux de
développement et aux banques et projets structurants, mettant à l’honneur sept
pays : le Congo-Brazzaville, la Cote d’Ivoire, le Gabon, le Togo, le Sénégal, la
Tunisie et le Kenya.
Durant cette manifestation, seront décernés les traditionnels’’ Trophées
de la coopération Sud-Sud’’ primant les meilleures entreprises engagées dans le
développement des échanges et des investissements intra- africains.
‘’ Les Trophées du jeunes Entrepreneur ‘’ ont récompensé, quant à
eux, les meilleurs jeunes entrepreneurs africains dans les catégories ‘’ Innovations’’
et ‘’Entrepreneuriat Social.
La Fondation Attijariwafa Bank a organisé, en
partenariat avec le Musée Tiskiwin de Marrakech, à l’espace d’art Actua, une
exposition intitulée : ‘’Arts transsahariens. Un art de vivre’’ traitant
des arts traditionnels de l’habitat nomade et sédentaire dans les espaces
transsahariens.
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