COMMENT REVITALISER L'INTELLIGENCE INTERCULTURELLE FRANÇAISE EN AFRIQUE ?
LES PROPOSITIONS DE DB CONSEILS
LES PROPOSITIONS DE DB CONSEILS
"Nos partenaires traditionnels comme la France
(....) pourraient avoir à travailler un peu plus dur pour nous convaincre de
travailler avec eux dans les investissements menés sur le continent", ministre des
Finances du Nigeria, Ngozi Okonjo-Iweala.
Un constat : La France est en train de manquer le
bateau de la croissance du continent africain
"Nos partenaires traditionnels comme la France
(....) pourraient avoir à travailler un peu plus dur pour nous convaincre de
travailler avec eux dans les investissements menés sur le continent", a souligné lors d'un forum franco-africain à Paris la
ministre des Finances du Nigeria, Ngozi Okonjo-Iweala. "Ceux qui ne sont pas encore sur le terrain doivent commencer
maintenant. Parce que, croyez-moi, si vous manquez le bateau, si vous n'êtes
pas en Afrique maintenant, vous allez rater l'occasion de toute une vie", a-t-elle
ajouté, sous les applaudissements de quelque 560 entrepreneurs africains et
français. L'ancienne haute responsable de la Banque mondiale a martelé qu'il
était "temps pour le secteur privé
français de venir". "L'Afrique est éveillée et nous devons nous
réveiller", a admis la ministre française du Commerce extérieur,
Nicole Bricq. "Notre part de marché
diminue nettement dans les pays d'Afrique francophone, où elle a été divisée
par deux en 20 ans, passant de 31% à 13% en Côte d’Ivoire ou
encore de 36% à 14% au Cameroun par
exemple", a-t-elle déploré. "Et, en parallèle, nos parts de marché dans les pays africains
anglophones peinent à décoller". Au Nigeria, pays le plus peuplé
d'Afrique, cette part n'est que de 3,6%,
a-t-elle noté. Ce chiffre est de 8,2% pour les Etats-Unis, 4,3% pour le Royaume Uni et 18,5%
pour la Chine, selon le Direction générale du Trésor.
Reconnaissant la perte de parts de
marchés de la France, le président, François Hollande, a annoncé comme objectif
de doubler les échanges avec l'Afrique
"dans les deux sens, exportations et
importations".
Acteurs économiques et politiques français: que vous
reproche
votre partenaire culturel africain sur ses terres ?
votre partenaire culturel africain sur ses terres ?
L’absence d’un processus collectif de décision conjointe suite
à une :
à une :
· gestion
malhabile du passif historique
· haute
idée de la France qui biaise la réflexion stratégique
· réticence
à l’ouverture vers l’Autre malgré les incantations
· incapacité
à prendre en compte les particularismes locaux
· Impair
et négligence des facteurs culturels
Les cadres et dirigeants africains
exigent de plus en plus des décisions négociées qui après analyse des complexités
à gérer, éléments fournis ou en discussion, doit porter sur :
· La nature des problèmes à résoudre (mauvaise question, solution inadaptée)
· Le type de solutions disponibles dans
une logique d’offre de solutions économiques et non d’aide bilatérale ou
multilatérale
· Le type d’acteurs qui participent à la
préparation de la décision (manque de
culture des acteurs, de connaissances et de repères historiques et de
compétences interculturelles)
· Le type d‘acteurs qui appliquent la
décision
· La division du travail en vigueur dans
le processus décisionnel et la conduite des missions
· Les procédures qui gouvernent les tâches
des uns et des autres
· Les circuits d’information disponibles,
les circuits actuels souffrent de la stratégie française de diffusion-rétention
de l’information stratégique
· La rigidité du contexte organisationnel
à laquelle vous, en tant que décideur, êtes confrontée
· L’ambiguïté des missions et des actions (le
manque de clarté, de précision, de moyens, de logistique et de simplicité sont
souvent pointés du doigt)
Il va donc s’agir de faire des décisions
françaises, une démarche collective jalonnées de décisions négociées articulée par processus
décisionnels normatifs… Cela permet, dans le cadre des rapports franco-africains,
une concertation appropriée à des situations en pays réel que le
droit légal (pays légal), ni la simple démocratie incantatoire ne peut
initier.
Et si les « déclinologues » avaient pour une fois
raison ?
Deuxième région du monde derrière l’Asie
en termes de croissance du PIB durant la décennie 2000 et peut-être la première
dès 2014, l’Afrique émerge aujourd’hui comme l’un des moteurs de l’économie mondiale.
Cette émergence, elle la doit avant tout
à elle-même. Loin des clichés, le continent connaît
depuis près de dix ans une croissance endogène, tirée par la consommation d’une
classe moyenne en cours de développement
et déjà forte de 120 millions d’habitants, au pouvoir d’achat stable. Le
dynamisme n’est nullement restreint aux seuls pays exportateurs de matières
premières.
Les indicateurs montrent que la
croissance des économies africaines n’est pas un épiphénomène limité sur la
durée mais une tendance structurelle et durable.
Et si malgré la francophonie, malgré
cette présence militaire sans équivalent, les risques d'un déclassement
progressif de la France en Afrique n'étaient finalement pas si négligeables ? « Les Africains diversifient leurs
partenariats, il est normal que nos positions relatives s'érodent car nous
étions parfois en situation de monopole ».
Le manque de revitalisation de l’intelligence
interculturelle française dans une zone franc mondialisée.
« Le bonheur se trouve chez toi » Proverbe congolais
Rien ne sert de courtiser les pays
africains anglophones, si l’on n’est pas en mesure de générer une prospérité
économique dans sa zone de confort économique. Quel exemple de réussite proposé
pour les convaincre de vous suivre ? En 2014, la guerre économique
s’intensifie et la mondialisation de l’Afrique se poursuit, mais les acteurs
changent, les intérêts et l’écriture de l’histoire aussi. Nous lisons dans les
rapports à diffusion restreinte, depuis plus d’une décennie, que ce sont des
Etats qui expriment de mieux en mieux, les intérêts de leur population contre
la logique des marchés, et ce sont surtout les peuples d’Afrique francophone qui
viennent rappeler aux français, leur différence culturelle et leurs nouvelles
exigences et attentes, en scandant les slogans suivants :
· modernité avec nos traditions,
· ouverture avec nos identités
recomposées,
· de projets avec nos mémoires et respect
des intérêts mutuels bien compris
Voici les éléments principaux qui feront
l’objet d’une attention particulière de la part des acteurs économiques et
politiques africains francophones en 2015 lors des échanges bilatéraux :
· Vos capacités professionnelles et intellectuelles
(la qualité française reste un élément de
différenciation managériale très appréciée…)
· Votre compétence interculturelle
· Votre résilience face aux situations
critiques
· Votre générosité (l’intelligence dans la gestion des cas sociaux, sera mise à rude
épreuve dès votre arrivée et cela fait partie du package d’intérêts à gérer)
· Votre capacité de négociation (la réponse oui n’est jamais une garantie,
le non n’est jamais un refus, il faut savoir épouser les courbes du contexte,
des enjeux et de la culture locale)
· Votre lecture des enjeux et des intérêts
locaux et la capacité de gestion des complexités locales
· Votre hospitalité (sens de l’accueil, réception, disponibilité, écoute active, ouverture
d’esprit, empathie, sensibilité interculturelle, votre capacité à gérer les
incertitudes, l’ouverture aux autres)
· La place accordée aux anciens dans votre
processus décisionnel
Les raisons du passif historique qui participent au manque de revitalisation de
l’intelligence interculturelle française en Afrique francophone
La mentalité française (ensemble des
manières d'agir, de penser, de juger de quelqu'un ou ensemble des habitudes
intellectuelles, des croyances et des dispositions psychiques caractéristiques
d'un groupe)
La mentalité
est souvent ce qu'il y a de plus lent à faire évoluer dans une société. Les
préjugés actuels sur le noir en général et l'Africain en particulier datent de
la période de la traite négrière. Pour l'essentiel, malgré les évolutions, les
échanges et les richesses de l’histoire commune, le subconscient de nombreux
chefs d'entreprises, acteurs économiques et politiques français en Afrique
refuse de voir la réalité nouvelle africaine se construire sous leurs yeux.
C'est pourquoi je me pose souvent la
question: quel est le rôle, le poids de la culture française dans la baisse
d'influence, la crise du temps français, la perte des parts de marché constatée ? Et si la culture française en était le
dénominateur commun ?
L’erreur culturelle française
· L’erreur culturelle française en Afrique francophone, consiste à
penser que le fait d’avoir en partage le français dans l’espace culturelle
francophone veut dire que nous connaissons l’Afrique et les « africains »
ou la France et les français. Cette erreur culturelle dans une Afrique
mondialisée coûte de plus en plus chère aux entreprises françaises, aux cadres
expatriés ou impatriés sur tous les plans.
La faute française : La non prise en compte de l’enjeu
africain
· Les acteurs économiques et politiques
français en charge des questions africaines ne tiennent pas compte des effets mécaniques
de la mondialisation à savoir : l’Afrique
est depuis la fin des années 90, le nouvel enjeu de la mondialisation.
Qu’est-ce qu’un enjeu ?
· L'enjeu est la situation ou l'objet que
les acteurs de la mondialisation en compétition en Afrique francophone tentent
d'appréhender, de s'approprier, pour satisfaire les besoins qui sont les leurs.
Il ne peut y avoir d'enjeu, sans un objet ou une situation pouvant déboucher
sur l'élaboration de stratégies de compétition, d'usurpation, de domination. Or,
l’enjeu africain du fait de l’illusion
de monopole entretenue par les fonctionnaires du quai d’Orsay et du
ministère de l’économie, n’a plus fait l’objet d’une réévaluation stratégique ces 20 dernières années. Conséquence :
la stratégie française sur son pré-carré de manière intelligible dans 10 ou 20
ans tarde à se faire entendre et comprendre.
L'enjeu est la relation qui suscite l'intérêt :
· L'aspect stratégique de l'enjeu africain
découle de l'amplitude des besoins stratégiques individuels puis collectifs à satisfaire par la compétition et l’émergence
économique des pays de la zone franc. Quand ces besoins sont vitaux pour les
acteurs en jeu, alors l'enjeu devient stratégique. Et les africains imaginent leur avenir en perspective démographique horizon 2050. Nous savons tous que le
besoin de développement de la zone franc est devenu stratégique depuis que la
plupart de ces pays vise l’émergence économique dans 30 ans.
Pourquoi émergence économique ?
Parce que pour la première fois la jeune
fille depuis la traite négrière, mariée de force s’est rendue compte qu’elle
est belle et peut voler de ses propres ailes et/ou choisir son type de mariage
(mariage historique, de raison, de cœur, idéologique, etc…).
Parce que depuis 2000, toute l’Afrique
souffre d’une tension particulière, en cause l’excitation du préfixe multi. Cela
s’exprime de plusieurs manières, génère plusieurs comportements et suscite une
foule d’espoirs, recomposition et reconquêtes. Pour la première fois depuis sa
rencontre avec l’Autre, l’Afrique a le choix :
MULTI CHOIX :
·
MODELE DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE
·
OFFRE DE SERVICES
·
PARTENAIRES FINANCIERS ET DES INVESTISSEURS
·
DES TECHNOLOGIES
·
DES FOURNISSEURS
MULTI
·
PARTENAIRE
·
CONFESSION
·
GENERATION
·
MODELE
DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE
·
CULTURELLE
·
INFLUENCE
La conséquence culturelle est :
·
EVEIL IDENTITAIRE
·
RECONNAISSANCE CULTURELLE
·
FIERTE CULTURELLE
·
RETOUR AUX SOURCES TRADITIONNELLES
·
REVENDICATIONS CULTURELLES
·
RECONQUETE IDENTITAIRE
Après la dévaluation du Fcfa, les
parenthèses démocratiques des années 90 et les crises post politiques
d’ajustement structurel imposées par le FMI aux économies africaines, un éveil
identitaire, culturel comme une partie de la solutions aux crises multiples que
traversent le continent s’est fait jour, c’est ainsi que tout ce qui a trait au
culturel semble gagner en visibilité dans les capitales africaines. De la
valorisation de son village, de sa communauté, tribu et identité, l’Africain
affiche ses origines, est fière de sa culture, l’exprime, la partage et la revendique.
Inimaginable il y a 20 ans, réalité tangible et enjeu de pouvoir non dissimulé
à ce jour. Aujourd’hui, les peuples africains qui participent à l’émergence
économique de leur pays, affichent l’ethnicité comme une variable significative
du paysage et du vécu citadin. On peut donc penser que les réveils ethnoculturels
y sont porteurs d’une multitude d’enjeux (linguistique, culturel, politique,
économique, identitaire, national etc…). Dans un tel contexte, les enjeux sont
aussi nationaux et sous régionaux, et parmi ces enjeux, il y a la crise du
temps français en Afrique, l’enjeu chinois, la tentation de recomposer les
royaumes précoloniaux, l’arrivée de nouveaux concurrents (Brésil, Russie, Inde,
Afrique du Sud etc…) le patriotisme économique des Etats dans la préservation
de leurs matières premières.
Le retour d’expérience des experts de DB CONSEILS
En 2014, lors de nos missions, dans la
droite ligne de ces réveils identitaires, nous relevons en Afrique francophone,
une profonde lassitude des africains francophones face aux français.
LASSITUDE, j’entends souvent dire :
nous sommes fatigués de ces français et de leur méthode, de leur regard, de
leur arrogance, de leur leçon d’un autre âge, de leur incapacité à apporter de
vraies solutions durables et constructives. « Tout
pour eux rien pour les autres », s’exprime sous le couvert de
l’anonymat un haut cadre de l’administration. Il y a une lassitude africaine
des "défauts culturels
français" http://ppassy.blogspot.fr/2012/01/regard-interculturel-croise-afrique.html.
La répétition n'est plus la
mère des sciences, elle devient dans les rapports franco-africains, la source
de toutes les lassitudes qui se traduisent par le rejet, méfiance,
défiance, inefficacité et/ou pauvreté des solutions. La recherche par les
africains d’un meilleur choix ou d’une meilleure offre de développement
économique devient plus qu’une tentation, mais une réalité aux conséquences
économiques bien réelles pour les intérêts français.
A l'origine, il y a le passif historique, comprenez les effets de la colonisation. Le passif historique est
caractérisé par un comportement social et des attitudes motivées qui conduisent
à privilégier et à surestimer le groupe racial national auquel on appartenait,
aboutissant à des préjugés en ce qui concerne les autres peuples. Cette belle
époque est certes révolue dans les livres, mais perdure dans la conduite des
affaires et la construction des connivences d’intérêts, dans le ton, le regard,
l'attitude, le comportement en général, la mise en œuvre des partenariats
économiques, la gestion d'un projet, le développement d'un portefeuille
clients, la coopération interentreprises en Afrique. 200 ans après le besoin
de changement est lourd et massif.
Une seule culture pour tous les peuples colonisés
Avant même la
Révolution française, Condorcet expliquait que ; « les peuples d’Amérique, d’Afrique, d’Asie et d’autres contrées
lointaines semblent n’attendre que d’être civilisés et de recevoir de notre
part les moyens de l’être et de trouver des frères parmi les Européens pour
devenir leurs amis et leurs disciples ». Cette doctrine de
l'assimilation a été mise en place par Arthur Girault dans son ouvrage
classique "Principes de colonisation et de législation coloniale"
(1894). L’assimilation, écrivait-il, « est
l’union plus intime entre le territoire colonial et le territoire métropolitain ».
Son but "est la création progressive de véritables départements
français". "L’assimilation, poursuivait Girault, doit être pensée
comme l’héritière directe du projet de la Révolution française, car la
Constitution de l’An III (1795) avait déclaré que les colonies étaient “partie
intégrante de la République”". C'est donc à partir des principes de 1789
que la colonisation devient assimilation.
À la différence de la politique
coloniale britannique de type ségrégationniste, les Français souhaitent, et
imposent, que les indigènes apprennent la langue et la culture française afin
de devenir, à terme, des citoyens à part entière. La méthode d'administration de
la France envers ses colonies était en majorité l'assimilation; le pays
colonisateur, débarque son armée, ses fonctionnaires coloniaux, son gouverneur,
applique une politique autoritaire et commande le peuple colonisé sans prendre
en compte la culture du pays, les mœurs locales ou nationales. L'assimilation a
pour but d'assujettir, de prôner les lois d'égalité, d'effacer les valeurs
pionnières du pays colonisé)...Les gouvernements en place imposent leurs
valeurs, leurs idées pour mieux contrôler les peuples colonisés.
Pendant la colonisation, il y a eu la
mise en place d’une couverture volontariste et uniforme des territoires à
travers un certain nombre de signes spatiaux à forte puissance symbolique
(écoles, places de l’église, mairies…). L’école, tout comme l’église, vecteurs
les plus efficaces de la politique d’assimilation française dans les colonies,
devaient en effet permettre de « lisser l’espace » de façon assez radicale.
D’autre part, la mise en place d’un arsenal législatif prohibitif ou tout
simplement d’interdictions sociales. Ainsi, toute pratique ou usage de l’espace
minoritaire, ethnique ou culturelle inscrite dans la visibilité est à l’époque
proscrite. Afin de préserver les fragiles équilibres des indépendances, les
autorités de l’époque n’ont jamais interrompu ce courant assimilateur. Le
français en tant que langue-culture s’est circonstanciellement imposé. Les
capitales africaines postcoloniales deviennent le support actif de cette politique
de francisation à outrance dont les années 1960-70-80 constituent sans doute le
point culminant, période durant lesquelles les interdits dominent et notamment
tout ce qui a trait aux expressions publiques ethniques.
Mondialisation et regain de confiance
culturelle de nombreux pays africains
La mondialisation n'est plus synonyme de
l'adoption par tous les pays du monde du même régime politique, économique et
social qu'ont promu les Occidentaux depuis trente ans. Elle se durcit. Elle est
un jeu disputé. Elle obéit à la nouvelle loi d'un monde multipolaire réaliste,
où des puissances comme la Chine, l'Inde et la Turquie, la Russie, l'Iran ou
encore le Brésil, s'organisent avec une volonté propre et des initiatives
diplomatiques déliées des préjugés des vieilles chancelleries européennes.
Le retour des Etats correspond à une
défense des intérêts des peuples. Il se manifeste donc par des positions
affranchies et volontaires au nom de ces intérêts. Derrière la défense de ses
intérêts, il y a la prise de conscience que chaque nation doit retrouver le
chemin de son développement et sa propre identité. La nouvelle géopolitique du
monde est déterminée par un retour des Etats qui lui-même entraîne ou porte un
retour des cultures.
PROPOSITION DE DB CONSEILS
La fin des consensus et des conditionnalités pour
envisager les nouveaux partenariats sur des axes de convergences stratégiques et
d’émergence économique
La revitalisation de l’intelligence
interculturelle française en Afrique francophone ne peut être possible que
lorsque l’exécutif et les milieux économiques français, comprendront que la
seule attitude constructive à avoir pour ré oxygéner les rapports franco-africains en ces temps de
concurrence exacerbée, c’est de mettre fin
au consensus et aux politiques françaises des conditionnalités à géométrie
variable dans la gestion de son pré carré. Il est temps de revitaliser la
pensée , la culture stratégique française ainsi que son intelligence
interculturelle en développant des axes
de convergences, une meilleure connivence d'intérêts économiques avec les pays de la zone franc. Ont déserté cette mise en commun des avenirs: la confiance, la crédibilité, les perspectives, l'unité et l'envie de faire ensemble.
L’enjeu majeur : amener le système
français de dépendance intégrale de la zone franc, ainsi que l’ensemble des
acteurs individuels et collectifs à passer de la « logique de l’ordre, de la
soumission et de l’obéissance » à la logique de la « co-responsabilisation du développement
économique des différents acteurs »
Pour en savoir plus, merci de participer
à nos conversations stratégiques à Paris.
Patrice PASSY
Un mot sur l'auteur
Patrice PASSY est consultant-formateur et conférencier sur les thèmes en rapport avec l'intelligence économique, la communication d'influence, intelligence interculturelle.
Directeur associé de DB CONSEILS, qui est un cabinet conseil spécialisé depuis 14 ans en Management des organisations, intelligence et communication d'influence, Patrice PASSY intervient dans les écoles de commerce et instituts de Management en Île de France, en Afrique francophone et en Belgique. Ce cabinet organise à Paris depuis 2006, des "conversations stratégiques", qui sont un système de pose de questions stratégiques portant sur l'enjeu chinois en Afrique, la culture stratégique française, le processus de néo-décolonisation africaine, les perspectives démographiques africaines en 2050: enjeux et opportunités (liste non exhaustive).
De nombreuses études et conseils stratégiques sur la géopolitique, la géo-économie et les perspectives économiques et démographiques africaines ont permis à l'auteur, de développer une expertise africaine sur les questions stratégique, géostratégique, intelligence stratégique et communication d'influence, la gestion des problématiques interculturelles, sans oublier le management des diversités franco-africaines.
DB CONSEILS est le premier réseau de compétences franco-africaines disposant d'un réseau de représentant dans plusieurs pays francophones (19 consultants) depuis 14 ans. Nos proposons des prestations dans la:
- protection du patrimoine économique de l'Etat
- protection du patrimoine immatériel de l'entreprise
- management des complexités locales
- redynamisation commerciale de l'entreprise
- résolution des dysfonctionnements internes de l'entreprise
- appareil de solutions au cas par cas selon le cahier de charges du clients
- Accompagnement des entreprises dans la conquête du marché de la zone franc
- Intelligence interculturelle et intelligence économique
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