HUB COMMUNICATION ÉLECTORALE
Communication politique et particularismes socioculturels en Afrique francophone
"La politique est atmosphérique et les électeurs votent selon le sens du vent…"
Par Patrice PASSY
Conseil en Intelligence Economique et Communication d'Influence
Ancien conseiller d'acteurs politiques en Afrique Centrale
La fièvre des élections[1] générales va être de retour en Afrique francophone dans quelques mois. Certainement vous serez candidat, ou vous y pensez chaque
jour, "même en vous rasant". Vous êtes conscient, que la tâche sera rude, le parcours du combattant très escarpé. L’Afrique francophone a ses spécificités, ses
particularismes, ses qualités, ses défauts mais, surtout ses questions qui, violemment vont se poser à
vous, vous embarrasser, vous solliciter et même vous vider de vos ambitions, convictions et rêves. En tant que futur candidat, vous avez certainement prévu une stratégie électorale, de communication, de financement, etc...
Cette contribution aux contributions existantes vise, à tonifier votre stratégie globale de campagne, à "être, durer et exister malin" dans un rapport du fort au faible défavorable ou favorable, selon les nouveaux outils méthodologiques spécialement conçus pour les campagnes électorales en Afrique francophone. Cela n'est rendu possible que par la mise en place, d'abord d'un système de "pose de questions" (les conversations électorales) sur tous les plans, afin d'organiser votre triangle de réussite, ensuite un système de fabrique du consentement, et enfin le développement d'un hub communication selon les processus de management par projet et les rendez-vous sur objectif.
DB CONSEILS vous propose le fruit de son expérience sur le continent et en France. Il s'adresse aux futurs ou potentiels candidats aux échéances électorales, ainsi qu’aux différents membres de leur équipe. Cette contribution, intéressera également toute personne concernée par la vie démocratique dans son pays, qu’elle soit actrice ou observatrice.
Qu'est-ce qu'un système de pose de questions stratégiques ?
En Afrique francophone une question fait peur, intrigue, met mal à l’aise, rend suspect, t’érige bêtement en opposant. L’exercice le plus commun à tous les leaders consiste à développer une énergie hors du commun visant à empêcher: LA QUESTION, à contrôler la question, à taire la question, à tuer la question. Le silence ou la politique de l'autruche sont le signe d’une bonne intégration. Or, une campagne électorale est une offre de réponses aux questions, attentes, besoins des électeurs, pire un rendez-vous du donner et du rêve.
Il
faudra
que
les
leaders et les directeurs de campagne
développent en interne et dans leurs rapports avec leur électorat, une vraie
capacité
de
conception
d'un
«système
privilégiant
la
pose
de
questions»
afin
d’apprendre,
d’adapter
et
de
créer
les
nouvelles
connaissances
et solutions, nécessaires
pour
tirer
parti
des
possibilités
qu'offrent les contextes économiques, politiques et
relever
les
défis
que
présenteront
les
campagnes
à l'avenir.
Par
exemple,
les
défis
auxquels
devront
faire
face
les
leaders
au
cours
des
dix prochaines
années
seront
probablement
liés
à
l’art
de
mobiliser
et
de
dynamiser
le socle commun de valeurs, les
réseaux de connivence, d'intérêts, de financement, de communication, de formation et d'image. Il ne
s’agira
plus
de
se
contenter
de
gérer
des
systèmes
des partis politiques hiérarchiques
comme
dans
le
passé.
Les
leaders
qui
connaîtront
le
succès
seront
ceux
qui
considéreront que
les
organisations, les communautés, les ethnies, le quartier, la région,
constituent
des
réseaux
vivants
de
conversations
et
de
recherche
collective
d’une
signification
permettant
à
leurs
électorats de
participer à la création de
nouvelles
réponses aux "sept faims du peuple".
Cette contribution aux contributions existantes vise, à tonifier votre stratégie globale de campagne, à "être, durer et exister malin" dans un rapport du fort au faible défavorable ou favorable, selon les nouveaux outils méthodologiques spécialement conçus pour les campagnes électorales en Afrique francophone. Cela n'est rendu possible que par la mise en place, d'abord d'un système de "pose de questions" (les conversations électorales) sur tous les plans, afin d'organiser votre triangle de réussite, ensuite un système de fabrique du consentement, et enfin le développement d'un hub communication selon les processus de management par projet et les rendez-vous sur objectif.
DB CONSEILS vous propose le fruit de son expérience sur le continent et en France. Il s'adresse aux futurs ou potentiels candidats aux échéances électorales, ainsi qu’aux différents membres de leur équipe. Cette contribution, intéressera également toute personne concernée par la vie démocratique dans son pays, qu’elle soit actrice ou observatrice.
Le "système de pose de questions stratégiques" dans un hub communication électorale
"Si
je
disposais
d’une
heure
pour
résoudre
un
problème
et
que
ma
vie
en
dépende,
je
consacrerais
les
55
premières
minutes
à
définir
la
question
appropriée
à
poser,
car
une
fois
cela
fait,
je
pourrais
résoudre
le
problème
en
moins
de
cinq
minutes" ALBERT
EINSTEIN
Qu'est-ce qu'un système de pose de questions stratégiques ?
En Afrique francophone une question fait peur, intrigue, met mal à l’aise, rend suspect, t’érige bêtement en opposant. L’exercice le plus commun à tous les leaders consiste à développer une énergie hors du commun visant à empêcher: LA QUESTION, à contrôler la question, à taire la question, à tuer la question. Le silence ou la politique de l'autruche sont le signe d’une bonne intégration. Or, une campagne électorale est une offre de réponses aux questions, attentes, besoins des électeurs, pire un rendez-vous du donner et du rêve.
Le système de pose de questions stratégiques, que le cabinet DB CONSEILS propose, est un produit spécialement conçu pour les spécificités francophones. Il s'articule dans une démarche méthodologique appelée: le hub communication électorale. Le HEC est un concentré de nouvelles compétences (intelligence économique, communication d'influence, communication politique, sociologie politique, management de la perception, management interculturel, ingénierie financière, etc...) qui permet d'améliorer
considérablement
la
qualité
de
la
réflexion,
de
l’innovation
et
de
l’action
sans faire peur aux caciques, dans
les
organisations,
les
communautés,
et
aussi
les équipes.
Comprendre
l’architecture
de
base
de
la
formulation
de
questions
efficaces est une
capacité
indispensable
dans les campagnes
actuelles
où le triptyque savoir-information-communication couplé à l'ingénierie financière de campagne deviennent les éléments du maillage national réussi.
Les
questions
efficaces
comportent
trois dimensions:
la
construction,
la
portée
et
les
hypothèses.
Chaque
dimension
(dimension stratégique, prospective, financière, communication, organisation...) contribue
à
la
qualité
de
l’apprentissage
et
de
la
création
de
s connaissances,
qui
se
produit
lorsque,
avec
les membres de l'équipe de campagne,
sans jalousie, sans guerre de chapelles, ni guerre des peurs, ou encore, guerre des chasseurs de budget, vous engage dans
un
processus
génératif de victoires.
Voici
une
série
de
questions dont les réponses ouvrent, le champ des
possibilités.
Sur le plan stratégique
- Faire campagne a-t-il encore un sens quand, dans certains pays et selon l’opposition, tout est joué d’avance ?
- Comment mener à bien sa campagne, déterminer sa cible électorale et réaliser son programme malgré les difficultés, la discipline du parti, l'incompétence des équipes, le manque de moyens, les aléas et contraintes du terrain, les complexités des jeux politiciens et les enjeux politiques ?
- Comment mettre en place un maillage national ?
- Quelles sont les sources de financement à votre disposition et comment en trouver d'autres ?
- Comment être entendu, vu ou se faire connaitre à l'international ?
Sur le plan de la communication politique et marketing politique
- Quels sont les facteurs clés de succès d’une campagne électorale victorieuse dans un contexte du faible au fort ?
- Comment cartographier les attentes et les besoins fondamentaux de vos électeurs ?
- Comment faire émerger vos idées ou partager le contenu de votre programme, dans un contexte où la culture orale est prédominante ?
- Quand l’électeur vote selon ses origines, comment se faire accepter et faire corps avec « l’électorat difficile ou réfractaire » ?
- Quels discours et réponses devant les sous-cultures de l'immédiateté, de la main tendue et de l'irresponsabilité auxquelles vous aurez à faire face.
Sur le
plan personnel
- Comment organiser les trois cercles autour de votre projet politique ?
- Comment motiver, impliquer, former, élargir vos équipes qui ont "faim" ?
- Quelles sont les nouvelles possibilités de communication politique ?
- Comment tonifier et unifier votre communication politique et votre leadership ?
Dans
une logique d’offre de solutions aux électeurs
- Comment faire de votre pays un chantier de l’émergence économique de 2014 à 2020 (Exemple de slogan: le Gabon en Chantiers)
- Quel plan quinquennal d’émergence économique et de bien-être social proposé-je ?
- Comment solutionner les « sept faims » du Cameroun par exemple ?
En Afrique francophone, la pauvreté ne s’exprime pas
en termes de revenus mais de conditions de vie. En tant que futur candidat, la pauvreté
va être ce qu’on appelle votre thématique sociale CENTRALE à gérer, satisfaire et exploiter. Elle va être l'élément
constitutif de votre offre de différentiation électorale face à la concurrence. Voilà pourquoi DB CONSEILS, suggère plutôt d’appréhender le phénomène de la pauvreté dans votre pays, lors de votre
campagne, par une analyse des cumuls de déficits dans les besoins individuels et les services
sociaux de base. Dans vos circonscriptions, auprès de vos électeurs, la pauvreté est vécu par vos populations comme
un "bouquet de manques". Ces "besoins fondamentaux" de
vos électeurs et votre "bouquet de réponses aux thématiques sociales" feront le lit de votre victoire, si vous êtes en mesure d’apporter
des solutions à fort impact médiatique, dans des délais compressés, tout en veillant au financement.
De quoi ont besoin vos élec-acteurs ?
De quoi ont besoin vos élec-acteurs ?
- L’accès à une nourriture en qualité et en quantité suffisantes
- L’accès aux soins de santé
- L'accès au travail et à la sécurité pour tous
- L’accès à un toit décent, à l’eau potable
- L’accès à l’alphabétisation et à l’éducation pour leurs enfants
- L’accès à un avenir sécurisé et commun pour tous
- L’accès à un bien être partagé par tous
Voici ce que j'appelle "les 7 sept faims
du peuple", qui constituent les éléments du "bouquet de manques".
LA FABRIQUE DU CONSENTEMENT EN AFRIQUE CENTRALE
Contexte électoral
Nous assistons en Afrique francophone à :
Si les états-majors politiques et les directions de campagne des différents candidats font tourner à plein régime, la stratégie de la mobilisation dans leur campagne, le pire est souvent à craindre de manière mathématique. La minorité souvent au pouvoir n'est pas prête à céder le pouvoir ce que la majorité accepte très peu. Il faut donc innover pour mieux vivre et agir ensemble selon nos spécificités et problèmes, modifier les trajectoires des ambitions et intérêts, revoir la structuration de l'image des candidats, modifier le STAR SYSTEM et les stratégies de campagnes. Bien qu'extrêmement difficile, cela est possible.
Comment ?
Une meilleure redéfinition et exploitation du temps politique
En Afrique francophone, tout vote dépend d’un contexte qui se fabrique dans les grandes villes à partir du quartier, de l’église, de la communauté tribale, la rumeur, la région et/ou du département, des reportages radiophoniques et télévisuels, des réseaux de soutien, des réseaux de connivence d’intérêts communautaires, ou tribaux, des leaders d’opinions, des chefs coutumiers, etc… Il convient de repenser votre temps politique dans votre plan de campagne qui, la plupart du temps, n’est pas abouti, ou doit être revu et corrigé, avant, pendant et même après ces échéances, à partir de l’analyse ou de la production de tendances. C’est l’imprévu et l’accident dans le temps politique qui enrichit la campagne électorale.
Innover face à l'évolution du élec-acteur
Faire des tournées dans les provinces, dans les villes est certes louable et important en communication, mais les candidats sont bien conscients que cela ne représente que 10% de la mobilisation nécessaire pour faire d'un supporteur un militant, un militant un vote. Faire un tour dans une localité, n’apporte pas toujours le bulletin de vote attendu dans l’urne. Il faut bien plus. Il faut quadriller le terrain par une organisation quasi militaire et une logistique innovante, il faut noyer le terrain par sa présence, il faut être le "saint esprit du peuple". Pour mobiliser les électeurs actuellement, les candidats ne doivent pas perdre de vue une chose, l'électeur est devenu un élec-acteur, conscient de son rôle et de son intérêt. Si les campagnes politiques traditionnelles reposent sur un projet politique. Les campagnes modernes se centrent sur la personnalité du candidat (STAR SYSTEM)...Si le candidat doit générer une vraie mobilisation, il lui faut susciter et organiser des supporteurs (d’abord) puis les convaincre ensuite (par le message) grâce enfin à trois leviers principaux de mobilisation :
Nous assistons en Afrique francophone à :
5 types de campagnes
- Une campagne haine et invective
- Une campagne volcan (silencieux, bon tissage des réseaux, renforcement de ses soutiens puis éruption sur la scène politique, en profitant des faiblesses du système)
- Une campagne dents de scie (faute d’argent, d’organisation et de moyens, on se débrouille, on gère les urgences, on navigue à vue, on coopère, on s'aliène au mieux offrant, etc…)
- Une campagne tonneau vide (beaucoup de promesses, de critiques, aucune logique d'offres, peu d’actions concrètes et crédibles)
- Une campagne bilan généralement du candidat sortant (j'ai encore besoin de vos voix pour les 5 prochaines années, je vous promets de faire mieux)
Pour mobiliser le peuple dans les années à venir, il faut un vrai message
de mobilisation, une cause nationale, une campagne de cause, qui dépasse tous les
clivages, toutes les ethnies, toutes les provinces. C'est possible et même urgent. Le peuple en Afrique francophone, attend, jusqu’à ce jour, un messie, qui leur parlera de dignité, de fierté de l'Homme, de courage face à la lente mort des esprits qui se propage partout, de compétence, de beauté, de s'élever par l'effort, d'honneur, du travail bien fait...bref, un message électoral fédérateur et puissant. Il attend dans la force de son silence, ce
message qui surpasse toutes les divisions, tous les intérêts, toutes les
ethnies. A ce jour la situation sur le terrain vous renseigne mieux.
Hier et aujourd'hui nous avons assisté à des campagnes de mobilisation, elles se font autour de la personnalité, du maigre bilan, de l’ethnie ou de la province du candidat. Tous les candidats ont leur message (pas toujours de programme politique), ils sont l’incarnation du message et ils drainent des foules, certains diront même que ça marche. Il est vrai que le charisme et les qualités exceptionnelles des candidats drainent des foules de supporteurs qui ne sont pas disons-le tous des voix dans l’urne. Faire d’un supporter un électeur est une tâche importante et sérieuse qui exige un travail de terrain sérieux pour une adhésion évidente aux messages et à la personnalité du candidat.
Risques et conséquences d’une campagne de mobilisation
Une campagne de mobilisation pose toujours problème, car si elle mobilise, elle est aussi clivante. Malheureusement nous savons tous, faute de maturité et d'intelligence politiques partout en Afrique francophone, qu'il n’y a pas d’adversaires politiques mais, que des ennemis politiques. Et un ennemi en politique n'a pas de chance car, il n'y a pas de place pour tout le monde. En tant que candidat, le débat d'idées est un exercice difficile et désagréable, vous neutraliser physiquement est plus simple et moins complexe. La nuance est malheureusement lourde de sens. Avec cette logique de raisonnement, le trouble n’est jamais loin. L'Afrique francophone a le taux le plus élevé de coups d'Etats et de morts violentes de chefs d'Etat au pouvoir au monde. Une campagne de mobilisation porte en elle-même les germes des tensions que nous connaissons et déplorons entre les différents partisans. Elle est donc à éviter dans nos pays pour mieux vivre et agir ensemble avant, pendant après la campagne.
La nouvelle fabrique du consentement
Si les états-majors politiques et les directions de campagne des différents candidats font tourner à plein régime, la stratégie de la mobilisation dans leur campagne, le pire est souvent à craindre de manière mathématique. La minorité souvent au pouvoir n'est pas prête à céder le pouvoir ce que la majorité accepte très peu. Il faut donc innover pour mieux vivre et agir ensemble selon nos spécificités et problèmes, modifier les trajectoires des ambitions et intérêts, revoir la structuration de l'image des candidats, modifier le STAR SYSTEM et les stratégies de campagnes. Bien qu'extrêmement difficile, cela est possible.
Comment ?
Une meilleure redéfinition et exploitation du temps politique
En Afrique francophone, tout vote dépend d’un contexte qui se fabrique dans les grandes villes à partir du quartier, de l’église, de la communauté tribale, la rumeur, la région et/ou du département, des reportages radiophoniques et télévisuels, des réseaux de soutien, des réseaux de connivence d’intérêts communautaires, ou tribaux, des leaders d’opinions, des chefs coutumiers, etc… Il convient de repenser votre temps politique dans votre plan de campagne qui, la plupart du temps, n’est pas abouti, ou doit être revu et corrigé, avant, pendant et même après ces échéances, à partir de l’analyse ou de la production de tendances. C’est l’imprévu et l’accident dans le temps politique qui enrichit la campagne électorale.
Innover face à l'évolution du élec-acteur
Faire des tournées dans les provinces, dans les villes est certes louable et important en communication, mais les candidats sont bien conscients que cela ne représente que 10% de la mobilisation nécessaire pour faire d'un supporteur un militant, un militant un vote. Faire un tour dans une localité, n’apporte pas toujours le bulletin de vote attendu dans l’urne. Il faut bien plus. Il faut quadriller le terrain par une organisation quasi militaire et une logistique innovante, il faut noyer le terrain par sa présence, il faut être le "saint esprit du peuple". Pour mobiliser les électeurs actuellement, les candidats ne doivent pas perdre de vue une chose, l'électeur est devenu un élec-acteur, conscient de son rôle et de son intérêt. Si les campagnes politiques traditionnelles reposent sur un projet politique. Les campagnes modernes se centrent sur la personnalité du candidat (STAR SYSTEM)...Si le candidat doit générer une vraie mobilisation, il lui faut susciter et organiser des supporteurs (d’abord) puis les convaincre ensuite (par le message) grâce enfin à trois leviers principaux de mobilisation :
- la qualité des réponses aux sept faims du peuple (par exemple, les sept faims du Gabon),
- la puissance des alliances (ruse, tactique et intelligence politique)
- le maillage national ou l’organisation militante du terrain (organisation et stratégie de l'accoutumance)
Émerger dans
une campagne électorale, c’est
s’aventurer dans un vaste espace d’influence, impitoyable, où les échanges se
font à grande vitesse. Pour tous les candidats, émerger dans
la médiasphère du pays, exige au cours des jours qui suivent la décision d'engagement, une existence
médiatique innovante et permanente, mais également la capacité d’engager un
véritable dialogue sérieux et audacieux avec les acteurs qui la composent. Il manque à ce jour, en
observant les candidats depuis une décennie, malgré les efforts consentis et les timides
moyens mis en place, une stratégie globale autour de la création, de
l’amplification, et de la défense de l’image, de l’ambition et du projet lors des campagnes.
- Quel est votre modèle du consentement électoral ?
- Quel est votre livret guide de fabrique ?
- Comment émerger dans un contexte complexe: sans grands médias, sans lecteurs véritables, sans société de l'information, la pauvreté du vote des idées, sans réelle liberté de manœuvre.
LE STAR SYSTEM
C'est un produit du cabinet DB CONSEIL conçu pour le management électoral d'un candidat ou l'organisation de la conduite et gestion de la campagne d'un candidat en contexte francophone. Le STAR SYSTEM est une démarche
innovante en communication politique et marketing politique adaptée aux
particularismes africains, qui permet au cours d’une campagne électorale de
vous doter d’une image externe et interne cohérente, d’une personnalité et
identité visuelle nouvelles. Cette démarche méthodologique s'exécute et s'articule par
étape dans un HUB-COMMUNICATION. L’objectif du STAR SYSTEM est de
construire avec vous une communication organisée et cohérente, mieux ciblée et plus réactive, grâce à une connaissance technique et approfondie de votre environnement politique, économique,
culturel, social, médiatique. Sans oublier l’utilisation d’outils qualifiés permettant une
gestion adéquate de vos ressources humaines. Réactivité, maîtrise, adaptabilité, faible coût sont donc les principales qualités que le STAR
SYSTEM permet.
Le STAR SYSTEM couvre les
trois phases clé d’un candidat à une élection:
1. de la décision d’être candidat à
la préparation,
2. de la gestion des composantes
fondamentales de votre candidature,
3. du lancement à l’élection.
Le STAR SYSTEM est l’ensemble
des outils et méthodes, mis à disposition d'un candidat et ses communicants, pour "le construire et l'installer", tout en évaluant son environnement (rapport de
forces politiques, les contraintes politiques, les enjeux politiques et les
exigences politiciens, image et perception interne et externe, e-réputation), son rapport de force médiatique, pour élaborer
différents scénarios stratégiques, choisir lequel sera le plus pertinent et
enfin en évaluer l’efficacité à posteriori. La spécificité de cette démarche par rapport aux approches de communication
traditionnelle est d'associer une démarche de gestion de l'information intégrée (presse-Web-opinion) à une logique
d'influence et de marketing politique sur le court, moyen et long terme, à la
différence des opérations de communication éphémères et cloisonnées classiques.
Le STAR SYSTEM, est la rencontre d'une personnalité, d'une ambition et d'un projet avec ses électeurs. Voilà le trio qui construit et installe un candidat-gagnant. Ce trio nous le désignons sous le vocable de: triangle de réussite.
Le STAR SYSTEM, est la rencontre d'une personnalité, d'une ambition et d'un projet avec ses électeurs. Voilà le trio qui construit et installe un candidat-gagnant. Ce trio nous le désignons sous le vocable de: triangle de réussite.
DB CONSEILS vous propose le triangle de réussite. C'est
le Niveau I (N1) de la
campagne. C’est à ce niveau (N1) que se fabrique les éléments du
consentement, les éléments du langage, les éléments du
marketing politique, les éléments du discours politique, la communication de
crise, la planification stratégique, le budget et la méthode de gestion des
complexités du terrain.
Enlevez le projet et il est impossible d'évaluer la personnalité et l'ambition. Seule l'aune du projet (vision, valeurs, offres de campagne, coûts, délais, organisation) permet de jauger le prétendant.
Quelles stratégies pour une élection réussie en Afrique francophone dans un rapport du faible au fort ?
Il vous faut une nouvelle structure, moderne et réactive
Le HUB COMMUNICATION est un produit moderne et réactif, adapté aux exigences et particularismes des campagnes électorales africaines, fruit de notre double expérience franco-africaine.
De quoi s’agit-il ?
La pièce qui permet à une roue de tourner et de rouler autour d’un axe s’appelait à l’origine un HUB. Adapté à l’univers africain, dans une campagne électorale, elle va désigner tout centre concentrateur de réseaux (STAR SYSTEM) autour duquel circulent des données, des personnes, ou des informations.
Le HUB COMMUNICATION est un système global de communication du candidat qui doit lui permettre de faire les choix de communication les plus judicieux, les plus pertinents par rapport aux problématiques sociales du peuple, de sa circonscription, de procéder à la décision « juste », c’est-à-dire la décision qui tient le mieux compte des circonstances et qui envisage toutes les facettes d’une situation en choisissant celle qui est la moins à même d’échouer.
Notre valeur ajoutée
En cette
période électorale, l’information est un produit de consommation de masse
: elle est produite, distribuée, puis consommée. Ce qui fait la force d’une information dans l'opinion, c’est le nombre de fois
qu’elle sera vue, lue ou entendue.
Nous vous permettons le contrôle de la médiasphère et de l'infosphère grâce:
A une veille électorale dans la production des informations et des connaissances vous concernant (contrôle, orientation de l’infosphère), leur distribution (maîtrise de la médiasphère par une
organisation du hub communication électorale).
A la bonne gestion de la convergence de la communication d’influence du candidat, de son marketing politique sur les trois écrans (télévision,
ordinateur, portable). C’est la stratégie de la relation étroite
avec les trois écrans
Au développement d'une
stratégie dominante offensive globale et transversale de communication misant
sur l’auditif (la radio reste un moyen sûr de diffusion à couverture
nationale), le visuel et la presse.
Technique à proscrire
La technique "du coup par coup",
du "one shot", généralement utilisée par les chasseurs de budget ou les anarcho-profito-situationnistes. Conséquence: incohérence de l'image, de l'action, de la coordination et de la mobilisation.
Dans un rapport du faible au fort
Les deux avantages au faible
Les candidats
de l’opposition réussissent souvent, avec peu de moyens, à garder l’initiative dans la
communication ou la diffusion de l’information (ce n’est pas la même
chose). Ça s’appelle la stratégie
du référent (être le premier à parler, dénoncer, critiquer, orienter le débat en
fonction de la désinformation ou de l’information, ou encore de l’intérêt
politique). Il y a aucune approche pédagogique des sujets sensibles par le candidat au pouvoir, pas de système de pose de questions, d'où la "guerre du silence" imposée par le régime en place. Le candidat de la majorité subit
généralement le débat au lieu d’être à l’origine, malgré les moyens
audiovisuels en grande quantité à sa disposition. Il réagit souvent de
manière réactive et quelques fois dans une confusion de rôles étonnante (Président ou candidat ou les deux), or, nous
savons tous que lorsqu'on réagit, on n'agit pas sur les faits, mais on les subit.
Toute action nécessite réflexion en amont, définition d'une
stratégie commune et claire, la maîtrise de l'infosphère et la
médiasphère, avec des relais de diffusion bien identifiés, prêt à
l'action.
Le candidat de la majorité présidentielle identifie mal, face à l’opposition, ses zones potentielles de désinformation, de conflit, de complexité ou anxiogènes. D'où une gestion malhabile de la communication d’influence (programme de réponses et des solutions sur le terrain). La politique de l’autruche n’est pas une stratégie durable. La conséquence aujourd'hui c'est que, le candidat de la majorité a encore du mal à développer son leadership sur des thématiques sociales (les sept faims du peuple). Or, une gestion habile de ces thématiques, dans une logique d'offres de solution et une démarche pédagogique lui permettrait d’occuper au maximum la médiasphère.
Stratégie à proscrire
- La stratégie de prise de parole et de positionnement
- La stratégie de visibilité.
Quelques candidats s’activent dans l’hyper communication, mais sans pour autant accompagner celle-ci, d’une communication d’influence efficace.
Notre conseil
Adoptez la stratégie du « goutte à goutte ». On doit vous reprocher de ne pas souvent intervenir. Par étape et quand c'est nécessaire vous devez répondre par le silence et l’exclusivité. Pour parler comme les tenants du développement durable, pour que l'autorité soit soutenable, le chef doit l'économiser... Et laisser décider les autres... Pour garder hauteur et recul...
NOUS SOMMES UNE FABRIQUE DU CONSENTEMENT
Consultants et formateurs
interviennent du lundi au vendredi auprès d’une clientèle diversifiée: grandes
écoles, des autorités politiques, entreprises publiques et privés (PME-PMI,
Grands comptes), collectivités locales, entrepreneurs, chef de projet.
DB
CONSEILS est
reconnu pour sa capacité à faire du « sur mesure ». Cela signifie qu’avant de
proposer toute solution, nous prenons le temps de comprendre vos besoins, votre
organisation, vos délais, votre budget, vos flux d’échanges et contraintes.
[1] L'élection est un choix réalisé au moyen d'un suffrage (vote, approbation) auquel toutes les personnes disposant du droit de vote, le corps électoral, sont appelées à participer.
L'objectif de l'élection est la désignation d'une ou plusieurs personnes pour exercer un mandat électoral (politique, économique, associatif, syndical, social,...) durant lequel elle(s) représente(nt) leurs électeurs. Par son vote, le corps électoral leur transfère la légitimité nécessaire pour exercer le pouvoir attribué à la fonction objet de l'élection.